Pelous : "Battus dans l'agressivité"

Par Rugbyrama
  • Eurosport
    Eurosport
Publié le
Partager :

Le deuxième ligne toulousain et recordman des sélections avec les Bleus, Fabien Pelous, a tiré sa révérence après la demi-finale perdue par son club contre Clermont. Ovationné par l'ensemble des supporters présents à Bordeaux à la fin de la rencontre, il a vite compris que c'était son dernier match.

Vous venez de disputer votre dernier match. Comment vous sentez-vous ?

Fabien Pelous.- C'était mon dernier match. Je ressens une légère frustration de partir sur cette défaite, mais quand je regarde ma carrière, je me dis qu'une nouvelle finale aurait été la cerise sur un gâteau déjà bien conséquent.

A quel moment avez-vous compris que c'était votre dernier match ?

F. P.- J'ai compris assez vite dans la rencontre que ma carrière allait s'arrêter à Bordeaux. Nous n'y étions pas. J'aurais bien aimé faire un match de plus mais c'est le destin.

Qu'est ce qui a manqué à Toulouse pour battre Clermont ?

F. P.- Nous n'avons pas abordé cette demi-finale comme il le fallait et nous nous sommes bridés dès le début. A partir de là, nous n'avons pas su trouver les ressources nécessaires pour revenir et rivaliser. Nous avons subi dans la plupart des duels et nous avons été battus dans l'agressivité. Dans ces conditions, gagner devient difficile. Nous avons perdu contre une équipe plus déterminée.

Le Stade toulousain ne va rien gagner cette saison, est-ce un échec ?

F. P.- Bien sûr que c'est un échec pour un club comme le Stade toulousain mais bizarement, c'est certainement la meilleure saison régulière que nous avons réalisée ces dernières années. Nous avons remporté 21 victoires mais, au final, nous ne ramenons pas de titre. Après une telle saison, nous pouvons être déçus de notre prestation face à Clermont.

Les supporters toulousains, mais aussi clermontois, vous ont rendu un bel hommage. Etes-vous surpris ?

F. P.- Ça me touche. Je l'ai déjà connu à Ernest-Wallon mais c'était différent. C'était dans mon jardin et je m'y attendais. Ici, le jardin était un peu plus grand. C'est beaucoup de fierté car cela prouve que j'ai marqué les esprits pendant mes quinze ans sur les terrains. Après, les supporters toulousains ont voulu me rendre hommage et je pense que les Clermontois étaient seulement contents du match (rires).

Qu'allez-vous faire maintenant ? Allez-vous rester au Stade toulousain dans une autre fonction ?

F. P.- Je vais rester proche du club en tant que supporter mais rien n'est prévu avec le Stade toulousain pour la suite. Je veux prendre des vacances et profiter de ma famille qui a dû faire des sacrifices pendant ma carrière. Je vais donc prendre du recul avant de revenir doucement dans le monde du rugby et avec une idée précise du rôle que je peux y avoir. L'entraînement ne m'attire pas vraiment mais j'ai commencé une formation de manager d'une structure sportive. Cela va m'aider.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?