Paris sera-t-il prêt?

Par Rugbyrama
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Battu par Biarritz, le Stade français a une nouvelle fois montré ses limites face aux "gros" du championnat. Les demi-finales approchent et les Parisiens accumulent plus les doutes que les certitudes. Sauront-ils retrouver ce qui faisait leur force à l'heure des matchs couperets? C'est la question.

Paillettes, maillots roses, spectacles improbables... Le Stade français n'est pas le genre de club à faire de complexe. Il aime le show, la pression et les grandes messes. Les matchs couperets aussi. Il en a fait sa spécialité. Sans développer un jeu constamment génial, les Parisiens ont toujours eu cette culture de la gagne sur le terrain. Malheureusement pour eux, cette qualité leur fait défaut cette saison et la défaite devant Biarritz dimanche stigmatise un peu plus un mal profond en ce moment chez le club de la capitale : Paris manque ses grands rendez-vous - pas de victoire au Stade de France - et ne bat plus les grosses écuries.

L'objectif principal de cette fin d'exercice n'était pas évidemment pas de dominer le BO. Même si Jean-Bouin était, jusqu'alors, citadelle imprenable. Pas plus que ramener un succès de Bayonne ne le sera le week-end prochain. Mais la demi-finale fin mai, c'est déjà demain et le Stade français n'a pas la forme d'un prétendant au titre. "Ça ne nous rassure pas pour la suite", concède Pierre Rabadan. On manque encore de maîtrise notamment dans les moments importants". "On a deux semaines pour gommer l'essentiel et essayer d'imposer notre style de jeu, confirme Fabrice Landreau. A Bayonne, il faudra s'appliquer un peu plus".

L'Usap plus facile?

Dimanche, sous le crachin parisien, les Stadistes ont été impuissants devant la défense biarrote. Incapables de trouver la solution ballon en main, peu inspirés au pied, indigents en touche (7 perdues), les hommes d'Ewen McEnzie n'ont pas inscrit le moindre point en seconde période. "Je ne sais pas si c'est un manque d'imagination mais avec ces conditions, ce n'était pas évident , reconnaît Rabadan. Après cet essai en contre, on a dû courir après le score et on s'est livré. Ils ont bien joué le coup. On voulait gagner ce dernier match à domicile mais c'est encore une marche de raté. On verra ce qui se passera derrière".

Derrière, c'est sans doute Perpignan, à Lyon. Une rencontre que les Parisiens aborderont dans leurs petits souliers même s'ils sont invaincus cette saison face aux Catalans. "Bien sûr on y croit, avoue Rabadan sans pour autant évoquer l'Usap. Dans deux semaines les compteurs sont remis à zéro. On arrive en outsider mais on jouera notre carte à fond." Jouer les Sang et Or est peut-être la meilleure option d'ailleurs car c'est le seul demi-finaliste contre lequel Paris a gagné cette saison *. Et Perpignan n'a jamais dominé Paris en phase finale. Mais les Catalans ne sont pas non plus du genre à faire de complexes. Cette année plus que les autres...

*Paris a pris 8 points sur 30 possibles cette saison face à Perpignan, Clermont et Toulouse: six face à l'Usap (une victoire, un nul) et deux bonus défensifs face aux autres.

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