L’enjeu : Les Tarn-et-Garonnais viennent de s’offrir, en deux temps, une bonne bouffée d’oxygène. D’abord, ils ont su dominer Albi dans le match de la peur il y a dix jours. Le match qui aurait pu plonger le club dans le marasme en cas de défaite a été très bien géré par les hommes de Raynaud. Certes, asphyxiés par l’enjeu, les Montalbanais n’ont pas proposé un rugby flamboyant. Tout juste se sont ils contentés d’assurer l’essentiel en l’emportant face à ce concurrent direct dans la lutte pour le maintien. Dans un second temps, les Montalbanais ont gagné face à Biarritz. Lorsque l’on sait le regain de forme affiché par les Biarrots depuis le début de la saison, la performance est majuscule. C’est donc avec un matelas-points assez confortable vis-à-vis du premier relégable bayonnais que les Tarn et Garonnais se préparent à se déplacer à Montpellier. Un autre match capital, qui peut être abordé dans une relative sérénité. Une défaite serait dommageable, mais sûrement pas catastrophique. Les Montpelliérains, qui accusent quatre points de retard sur leurs hôtes du jour, ne peuvent sûrement pas en dire autant… Une nouvelle victoire Montalbanaise les propulserait dans la bonne moitié du tableau et, pour sûr, leurs statut changerait.

L’équipe : Au sortir de la rencontre face à Biarritz, plusieurs joueurs portaient les stigmates d’une rencontre âpre et disputée. Jonnet, à peine remis d’une déchirure à la cuisse devrait être trop juste pour jouer à Montpellier. Arganèse souffre toujours d’un genou et ne rentrera pas encore dans le groupe. Heureusement, Antoine Battut sera bien présent, de même que Clarkin, qui a fini de purger sa suspension.

La stat : Paradoxe à Sapiac ! Alors que les buteurs montalbanais affichent un taux de réussite au pied très flatteur à l’extérieur (environ 80%), leur pourcentage de réussite chute considérablement à domicile (à peine plus de 50% de réussite). L’effet de la pression de la cuvette sapiacaise ?

D.B.