L'ENJEU

Les Racingmen rêvent de gloire et de réussite sportive. Ils ont ainsi les yeux braqués vers le haut du classement, vers l'Europe qui doit légitimer leur action et attirer des joueurs encore plus prestigieux l'an prochain. Huit jours après le derby, remporté de justesse face au Stade français (20-18), le Racing peut réaliser ce qu'aucune n'équipe n'est encore parvenu à faire : une victoire aux dépens des Albigeois permettrait aux banlieusards parisiens de surfer sur la victoire avec une série de six succès d'affilée. Ils lorgneraient ainsi sur la sixième place du classement. Une place européenne en attendant de se déplacer à Biarritz, mardi, pour disputer leur match en retard.

L'EQUIPE

La charnière Lorée-Wisniewski, "installée" depuis cinq matchs, est remplacée par Berry-Mehrtens qui sont relancés. Gerhard Le Roux (20 ans) est titularisé pour la première fois de la saison en troisième ligne alors qu'en l'absence de Chabal et Nallet, le Racing pourra compter sur son capitaine, Simon Raiwalui, cité pour avoir piétiné Laurent Sempéré la semaine passée mais qui ne sera convoqué par la commission de discipline de la LNR que le 9 décembre. Le pack francilien conservera ainsi sa puissance. Chavancy touché au sternum est absent, du coup le tandem Steyn-Masi est titularisé au centre de l'attaque.

LA STAT

1.- Ou la seule défaite du Racing-Metro à domicile en Top 14. C'était face à l'Usap, champion de France en titre, début septembre (14-18). Les coéquipiers d'Andrea Lo Cicera s'étaient contentés du point de bonus défensif. Depuis, ils ont enchaîné quatre victoires devant leur public, contre Montpellier, Montauban, Toulouse et le Stade français.