Racing, la surprise annoncée

Par Rugbyrama
  • Chabal Racing
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Suite de notre bilan club par club du Top 14 avec le Racing-Métro 92. Avant même le début de saison, le club francilien n'était pas un promu comme les autres. Il était attendu et considéré comme un probable outsider du championnat. Suite à un départ poussif, le Racing a trouvé son rythme.

OU EN SONT-ILS?

En survolant le Pro D2 l’an passé, en procédant à un recrutement en or durant l’intersaison, le Racing-Metro 92 pouvait légitimement espérer bien plus qu’un simple promu pour ses premiers pas en Top 14. Et les "Ciel et Blanc" ont assumé sur le terrain les ambitions qu’ils avouaient à demi mot sur le papier. 8ème du classement avec un match en retard, ils ont battu toutes les équipes supposées "faibles" qu’ils ont croisées et ont fait trembler tous les cadors du championnat rencontrés. Mieux encore, les franciliens donnent le sentiment de monter en puissance depuis leurs dernières rencontres. Sera-ce suffisant pour jouer les trouble-fête du Top 14 jusqu’à la fin du championnat ?

LE TOP

Incontestablement, il s’agit de leur victoire acquise dans leur antre de Colombes face au Stade toulousain. Une victoire qui ne souffre aucune contestation (27-20). Depuis le début du championnat, le Racing était tout proche de s’offrir le scalp d’un "gros", défaite face à l’Usap (14-18), défaite à Clermont (30-22) et à Castres (9-6). Face à Toulouse, il a finalement trouvé l’équilibre qui lui manquait entre de vieux briscards (Chabal, Nallet) et de jeunes pousses ambitieuses (Wisniewski, Lorée, Chavancy). Un gros est finalement tombé. A qui le tour ?

LE FLOP

Jamais largué face aux ténors du championnat, aucune victoire écrasante face aux petits, le flop du Racing n’est pas à chercher sur le terrain. Mais, là où les Ciel et Blanc ont réussi à faire l’unanimité contre eux, c’est dans les animations proposées au stade Yves-du-Manoir lors de leurs matchs à domicile. Tout au long de la rencontre, un speaker "beugle" dans les enceintes du stade pour mettre l’ambiance. Une pratique aussi insupportable qu’interdite, mais fi des sanctions, quels que soient les moyens, Colombes, cette saison, ne sera pas silencieux.

LES CHIFFRES CLES

76%. Le taux de réussite aux tirs au but de Jonathan Wisniewski, l’ouvreur du Racing. Bien plus en réussite que son glorieux ainé, Andrew Merthens (59,3%), le jeune joueur n’est pas pour rien dans la montée en puissance du Racing au cours des dernières rencontres.

761. Le nombre de minute passée sur le terrain par Henry Chavancy, 21 ans. Le trois quart centre est le joueur le plus utilisé par Pierre Berbizier sur la première partie de saison. Signe de la confiance que le directeur sportif accorde aux jeunes, même en Top 14.

4. Quatre points séparent le Racing Metro 92 (qui compte un match en moins) du Stade français l’autre francilien du Top 14. Les deux clubs se retrouvent le week-end prochain, pour se disputer la suprématie parisienne.

L'AVENIR

Il est encore trop tôt pour dire si le Racing sera dans les six premiers du championnat en fin de saison et accèdera ainsi aux phases finales du Top 14. Malgré leur effectif et leur puissance financière, cela constituerait un exploit majeur. A bien regarder leur dernière prestation, on les en croit tout à fait capable. Premier élément de réponse le week-end prochain lors du derby face au Stade français.

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