Le Racing gagne son Paris

Par Rugbyrama
  • 2010 Top 14 Racing
    2010 Top 14 Racing
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A Colombes, le Racing a remporté le derby parisien en résistant jusqu'au bout au Stade français (20-18) lors de la 13e journée du Top 14. Les Ciel et Blanc se rapprochent un peu plus du haut de tableau. Le Stade français, lui, a payé cash les nombreuses absences de ses internationaux.

Le Racing-Metro était annoncé grand favori du choc de la capitale, cet après-midi, face à une équipe du Stade français largement remaniée, blessures et doublon avec l'équipe de France obligent. Au coup de sifflet final, c'est bien les hommes de Berbizier qui l'emportent, mais avec deux petits points d'écart seulement, 20-18, et après une lutte acharnée, débouchant sur dix dernières minutes électriques et crispantes pour le public d'Yves-du-Manoir.

Le pack ciel et blanc impose sa loi

Après une entame en fanfare des Stadistes qui inscrivent un essai sur leur première offensive, par l'intermédiaire de Phillips, dès la 3eme minute, les avants du Racing décident d'enclencher la marche avant et enfoncent leurs adversaires sur les premières mêlées. Le ton est donné, le match lancé, et l'intensité de la bataille va crescendo à mesure que les minutes s'écoulent. La domination du pack de Colombes et l'agressivité dans les duels, imposée par l'ensemble des Racingmen, est récompensée par un essai dans la confusion à la 20eme minute.

Alors qu'une partie des avants se battent dans un coin du terrain, les trois-quarts du Racing-Metro continuent de jouer et M. Maciello n'intervient pas pour interrompre le jeu qui se poursuit. Après une première vague lancée, Wisniewski tape un coup de pied à suivre. Bobo suit et s'emmène le ballon au pied avant de s'écrouler dans l'en-but et d'aplatir. Le Racing prend l'avantage mais c'est le Stade français qui mène la course à la pause, grâce à deux nouvelles pénalités d'Oelschig. Les joueurs rentrent aux vestiaires sur un score qui laisse le suspense entier pour la suite, 11-13.

Bastareaud cartonne...en numéro 8 !

La seconde période est marquée par la performance de Mathieu Bastareaud au poste de troisième ligne. Très impliqué dans le combat au ras et présent sur toutes les zones de ruck, l'habituel centre parisien gratte quelques précieux ballons au sol. Et n'oublie pas de faire parler toute sa puissance et sa force de pénétration sur les phases offensives de son équipe. Une activité permanente récompensée par un essai tout en force à la 66eme minute. Après une énorme percée de Gasnier, repris à cinq mètres de la ligne d'en-but, Oelschig renverse le jeu. En bout de ligne, Phillips s'applique pour fixer et décaler Bastareaud. Ce dernier ne laisse aucune chance aux deux défenseurs Ciel et Blanc qui tentent, en vain, de le stopper. Cet essai arrive alors que les Stadistes viennent de jouer dix minutes en infériorité numérique, après un carton jaune sanctionnant Rabadan. Le Stade français revient dans la partie et n'est plus mené que de deux points, 20-18.

Les dix dernières minutes sont étouffantes, stressantes. Les deux équipes donnent tout, l'une pour se mettre à l'abri, l'autre pour passer devant au tableau d'affichage. Mais le score en reste là, le Stade français décroche le point de bonus défensif et le Racing-Metro, grâce à cette victoire face au voisin parisien, s'installe dans le haut du tableau.

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