Le Racing-Metro ne s'alarme pas

Par Rugbyrama
  • Sebastien Chabal Racing Metro Top 14 2010
    Sebastien Chabal Racing Metro Top 14 2010
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Dimanche à Colombes, les joueurs du Racing-Metro 92 ont subi face à Bourgoin leur première défaite en championnat depuis trois mois et demi (17-18). Mais les Franciliens ne s’affolent pas pour autant et, sans complexe, comptent bien grapiller des points à Perpignan vendredi (20h45).

On a beau être la bonne surprise de l’année, aligner des stars en pagaille chaque week-end, afficher un capital confiance record et rester sur une étonnante série de neuf victoires consécutives, il est très difficile de gagner quand on affiche un taux de réussite dans les tirs de but de 30% seulement et qu’on rend des ballons à son adversaire en touche. Et donc, le Racing-Metro a perdu dimanche à Colombes. A la surprise générale, le club francilien est tombé sur son terrain face à l’outsider berjallien, pour les raisons évoquées ci-dessus.

Un coup d’arrêt après ces neuf succès consécutifs ? "Non", avait déjà assuré l’entraîneur Pierre Berbizier devant les journalistes dimanche soir. "Non", confirme l’ailier Julien Saubade aujourd’hui. "Ces neuf victoires, on n’y pensait pas, ce sont des trucs de journalistes. Nous étions très contents mais savions bien que cela allait s’arrêter un jour." Certes, mais peut-être pas contre Bourgoin, 12e au classement, quand Toulouse, Paris ou Toulon étaient venus s’incliner dans les Hauts-de-Seine.

Saubade : "On sait ce qu’on vaut"

Un excès de confiance alors ? Un trop-plein d’euphorie ? "Non" toujours. "Vous connaissez Pierre Berbizier, on savait que tout ça allait s’arrêter et qu’il ne fallait pas prendre de haut les Berjalliens. Nous ne l’avons pas fait, assure le joueur. C’est juste que nous sommes très mal entrés dans la partie. Nous avons vite pris un essai, tenté de revenir mais, pour cela, nous avons trop joué et ne sommes pas restés dans le schéma de jeu… Et puis, si Jonathan (Wisniewski, NDLR) avait passé son drop à la fin, nous aurions gagné. Même en jouant mal, on aurait pu l’emporter."

Pour les Franciliens, cette défaite n’a donc rien de grave ou d’alarmant. C’est juste "une bonne leçon" témoigne Simon Mannix. "Ça a été un peu difficile sur le moment mais ce n’est pas une défaite à domicile qui va tout remettre en cause, poursuit le joueur. Nous faisons une belle saison et nous avons toujours confiance. Maintenant, on sait ce qu’on vaut." Même au moment d’aller défier les champions de France, le Racing-Metro reste serein. "On ne sait jamais, on a déjà gagné pas mal de matchs à l’extérieur",  souffle Julien Saubade, qui ne sera pas au match en raison d’une blessure d’un inschio-jambier contractée face au CSBJ. Personne n’est allé s’imposer à Aimé-Giral cette saison mais le Racing n’est-il pas le roi des (bonnes ou mauvaises) surprises ?

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