Le Racing sur le podium

Par Rugbyrama
  • bobo racing 2009-2010
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Grâce à son huitième succès de rang contre Toulon (28-15) ce dimanche à l'occasion du dernier match de la 15e journée, le Racing-Métro 92 devance Toulouse ou Clermont au classement et entre tout simplement dans le trio de tête du Top 14. Les Franciliens sont bien les hommes en forme du championnat.

Mais qui pourra bien arrêter le Racing ? Pas Toulon en tout cas. En effet, les Franciliens sont sortis vainqueurs du duel des ambitieux épouvantails du Top 14. Et ce succès ne souffre d’aucune contestation possible. Si les Varois ont fait plus que jeu égal durant les quarante premières minutes, ils ont fini par sombrer après la pause. Déroulant un tapis rouge à leurs adversaires qui n’en avaient pourtant pas besoin. La première période était rythmée par les maladresses et autres fautes à répétition des trente acteurs de la partie. Virant tout simplement à un véritable duel de buteurs. Et les artilleurs francilien et toulonnais, Jonathan Wisniewski et Jonny Wilkinson, excellent dans ce domaine. Si bien qu’au moment de regagner les vestiaires, les deux équipes étaient encore dos à dos (12-12).

Une défense agressive

Mais dès les premières minutes de la seconde mi-temps, les Racingmen commençaient à prendre la mesure de leurs adversaires, grâce notamment à une conquête appliquée et surtout une défense parfaitement organisée, qui prenait à la gorge les centres varois. De son côté, Jonathan Wisniewski, décidément l’homme providentiel du côté de Colombes depuis un certain temps, continuait son récital et réussissait deux drops (43e et 52e). Et quand ce n’était pas lui, c’est l’autre pied droit magique des Franciliens qui brillait, à savoir celui de François Steyn. Ce dernier passait une énorme pénalité de 50 mètres à la 68e qui finissait d’assommer le RCT. Car dix minutes auparavant, il avait déjà prouvé qu’il était également efficace dans le jeu. Parfaitement servi par Mathieu Lorée, qui avait trouvé un magnifique intervalle dans la défense varoise, il inscrivait le seul essai du match. Son équipe s’imposait (28-15).

Dans la dernière ligne droite, les Toulonnais, qui avait eux aussi l’occasion de monter sur le podium, ont pêché en raison de leur excès d’indiscipline et de leurs trop nombreuses approximations. Au final, ils n’ont pas vraiment existé. Au contraire de Franciliens déchaînés, à l’image de leur pack et de leurs internationaux Sébastien Chabal et Lionel Nallet, auteurs d’une remarquable performance. Avec ce huitième succès d’affilée, les joueurs du Racing ont certainement prouvé qu’il fallait désormais compter sur eux dans la course aux demi-finales. Ils ne peuvent plus se cacher. Aujourd’hui, le Racing-Metro 92 est bien plus qu’un outsider.

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