L'indécise course à la qualification

Par Rugbyrama
  • Florian FRITZ Toulouse Toulon Top 14
    Florian FRITZ Toulouse Toulon Top 14
  • Jean Baptiste PEJOINE Biarritz Brive Top 14
    Jean Baptiste PEJOINE Biarritz Brive Top 14
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Le Top 14 reprend ses droits ce week-end. Si Castres, Perpignan et Clermont semblent se détacher, six clubs sont toujours à la lutte pour arracher les trois derniers billets qualificatifs pour la phase finale. Tour d'horizons des prétendants à six journées de la fin du championnat.

TOULOUSE : sans pression ?

Classement : 4e
Nombre de points : 56
Calendrier : va à Paris, reçoit Montpellier, va à Biarritz, reçoit le Racing-Metro, va à Bourgoin, reçoit Castres.

L'avis de rugbyrama : Le Stade toulousain est une machine de guerre en fin de saison avec des joueurs programmés pour être à leur meilleur niveau physique et le retour en club des internationaux. Même si la Coupe d'Europe pourrait fausser le dernier mois de la phase régulière de Top 14, les hommes de Guy Novès possédent tout de même une avance confortable. En cas de victoire, ce samedi au Stade de France face à Paris, les Rouge et Noir feraient un grand pas vers la qualification, mieux ils pourraient de nouveau envisager de se qualifier directement pour les demi-finales.

La décla : "Nous ne pouvons plus viser la deuxième place. Maintenant, il faut finir dans les six premiers." Guy Novès après la défaite à domicile face à Toulon.

TOULON : un calendrier favorable

Classement : 5e
Nombre de points : 55
Calendrier : reçoit Biarritz, reçoit Castres, va à Bourgoin, reçoit Bayonne, reçoit Perpignan, va à Brive.

L'avis de rugbyrama : Avec quatre matchs à domicile lors des six dernières journées, le RC Toulon peut entamer cette fin de championnat avec une certaine sérénité puisque le club varois est toujours invaincu à domicile et veut faire de Mayol une forteresse imprenable. La route semble dégagée même si les hommes de Philippe Saint-André doivent encore affronter quatre équipe du haut du tableau (Biarritz, Castres, Perpignan, Brive). La maturité affichée lors du succès à Toulouse apparaît aussi comme une garantie dans cette période où le moindre point va compter.

La décla : "C'est sûr, on commence à nous prendre au sérieux, on est maître de notre destin ; après, on peut toujours terminer 9e, il ne faut pas emballer le moteur."Philippe Saint-André après la victoire à Toulouse.

RACING-METRO : Un calendrier défavorable

Classement : 6e
Nombre de points : 54
Calendrier : va à Montpellier, va à Montauban, reçoit Brive, va à Toulouse, reçoit Biarritz, va à Paris.

L'avis de rugbyrama : Quatre déplacements attendent les Franciliens lors des six dernières journées. A priori, le promu doit faire face au calendrier le plus difficile et devra s'imposer au moins une fois à l'extérieur pour conserver le dernier billet qualificatif. Ce ne sera pas forcément évident face à des formations encore à la lutte pour le maintien (Montpellier, Montauban) et d'autres qui sont des concurrentes directes (Toulouse, Paris).

La décla : "Notre objectif est de confirmer notre position en Top 14. [...] On fait un point par rapport à la construction de notre équipe, de notre jeu, pas par rapport au classement." Pierre Berbizier dans son billet sur le site du club.

STADE FRANCAIS : la grande peur

Classement : 7e
Nombre de points : 49
Calendrier : reçoit Toulouse, va à Brive, va à Perpignan, reçoit Clermont, va à Albi, reçoit le Racing-Metro.

L'avis de rugbyrama : Depuis 2002, le Stade français s'est toujours qualifié au moins pour les demies. Si l'on remonte plus loin, l'équipe de la capitale n'a raté les phases finales qu'une seule fois lors des douze dernières saisons et leur remontée dans l'élite lors de l'exercice 1997-1998. Autant dire qu'une élimination des hommes du président Max Guazzini serait un vrai événement. Le signe définitif d'un club en perte de vitesse. Au vu du calendrier difficile des Parisiens en Coupe d'Europe (quart de finale à Toulouse), leur qualification en championnat paraît pourtant obligatoire, surtout qu'ils se sont relancés dans cette optique en glanant leur premier succès à l'extérieur à Bourgoin. Pour y parvenir, ils n'ont tout simplement plus le droit à l'erreur.

La décla : "Nous sommes encore à cinq points de la place de sixième occupée par le Racing-Metro. Nous allons aborder les matchs comme ils viennent, sans nous prendre le chou. Nous n'avons pas un calendrier facile. Mais nous ferons tout pour être dans les six." Jacques Delmas après la victoire à Bourgoin.

BRIVE : en ballotage défavorable

Classement : 8e
Nombre de points : 47
Calendrier : va à Castres, reçoit Paris, va au Racing-Metro, reçoit Bourgoin, va à Bayonne, reçoit Toulon

Jean Baptiste PEJOINE Biarritz Brive Top 14
Jean Baptiste PEJOINE Biarritz Brive Top 14

L'avis de rugbyrama : La sixième place accrochée la saison passée avait fait naître de grands espoirs en Corrèze. Si bien que la qualification pour les phases finales était clairement l'objectif en début de parcours. Mais le chaotique départ briviste a bien failli mettre un terme aux ambitions du CABCL. Si les hommes d'Ugo Mola sont encore en course, ils le doivent essentiellement à deux excellents mois entre fin novembre et fin janvier, avec notamment des succès de prestige face à Toulouse ou Perpignan. Mais la récente défaite à Biarritz, un concurrent direct lourdement handicapé par les blessures, a largement fragilisé la position de Brive, qui fera face à calendrier chargé. Clairement, le club n'est pas dans une situation favorable et devra réaliser une grosse performance à l'extérieur pour espérer.

La Décla : "Désormais, il va falloir tout jouer à fond, jusqu'au bout. Notre objectif est d'atteindre la sixième place. C'est ambitieux mais nous n'allons pas nous contenter du maintien." Simon Azoulai après la défaite à Biarritz.

BIARRITZ : mission impossible ?

Classement : 9e
Nombre de points : 46
Calendrier : va à Toulon, va à Perpignan, reçoit Toulouse, reçoit Montauban, va au Racing-Metro, reçoit Clermont.

L'avis de rugbyrama : Difficile d'être aussi optimiste que les joueurs et l'encadrement du Biarritz olympique. Les Basques doivent réaliser un parcours (quasi) parfait puisque deux nouvelles défaites devraient être rédhibitoires. Avec trois déplacements chez trois équipes présentes dans les six premières places (Toulon, Perpignan, Racing-Metro), les joueurs de Jean-Michel Gonzalez sont dans l'obligation de réussir plusieurs exploits.

La Décla : "Non seulement nous pouvons nous qualifier mais nous nous qualifierons. Il reste six matchs, six tournants ! Cela ne tient qu'à nous." Jean-Michel Gonzalez après la victoire contre Brive.

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