Harinordoquy : "Ne pas avoir de regrets"

Par Rugbyrama
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Le troisième ligne biarrot Imanol Harinordoquy, rétabli d’une distorsion ligamentaire au genou contractée avec l'équipe de France face au Springboks il y a un mois et demi, effectuera son retour à la compétition ce samedi face au Stade français. Un match capital pour la qualification.

Comment se passe votre reprise ?

Imanol HARINORDOQUY: Bien. J’ai de bonnes sensations et pas d’appréhension dans mes changements de course. Je n’ai pas connu d’arrêt dans ma progression, que ce soit en terme de kiné ou de travail pour revenir sur le terrain. Cela m’a permis de tenir le planning pour la reprise.

Vous serez donc du déplacement à Paris samedi ?

Oui, mais normalement, je ne vais pas jouer toute la rencontre. C’est un match de reprise. A priori, je suis parti pour être remplaçant et pour rentrer à vingt minutes ou une demi heure de la fin. Sauf, bien sûr, si l’un de mes coéquipiers se blesse…

Rependre la compétition au Stade de France, on a connu pire…

C’est sympa, en effet. Quand j’ai su que j’avais six semaines d’arrêt, j’ai rapidement vu que ça tomberait là-dessus, si tout se passait bien. On joue au rugby pour vivre ce genre de moments, disputer des matchs dans ce genre de stades. Ça aide à trouver la motivation.

Cette rencontre est-elle déjà décisive dans la course à la qualification ?

Nous sommes au coude à coude avec Paris, et si nous voulons rester dans le Top 6, nous devons y faire un résultat, prendre des points.

Biarritz semble fonctionner par cycle cette saison. Vous êtes actuellement sur une série de quatre victoires consécutives, toutes compétitions confondues. Ce rendez-vous est-il également l’occasion de confirmer ce regain de forme ?

L’important, c’est surtout de garder le même état d’esprit, de sortir du terrain sans avoir de regrets, contrairement aux matchs contre le Racing-Metro ou à Albi. Nous n’avions alors pas mis l’implication et l’investissement nécessaire. Si nous perdons samedi, il faut que Paris ait été plus fort que nous. Encore, une fois, n’ayons pas regrets.

Qu’avez-vous pensé des deux dernières prestations de vos partenaires, à domicile, contre Bourgoin et Montpellier ?

Tout le groupe s’est montré concentré et investi. La victoire contre Bourgoin a été un peu difficile, mais face à Montpellier, nous avons pris le match par le bon bout en marquant des essais rapidement. Nous n’avons pas attendu qu’ils fassent le jeu. Cela dit, nous avons failli laisser échapper le bonus à la fin, par manque de maîtrise et de patience, notamment lorsque nous étions dans leurs vingt-deux mètres. Au total, ça nous fait quand même neuf points sur dix possibles. Si on continue sur ce rythme, on pourra terminer sixième.

Revenons au match de samedi. Sur le banc parisien, vous retrouverez votre ancien entraîneur Jacques Delmas, avec lequel vous avez été double champion de France (2005 et 2006). Aurez-vous plaisir à le revoir ?

Bien sûr. Je n’ai aucun problème avec Jacques. Au contraire, c’est un entraîneur pour lequel j’ai beaucoup de respect. C’est peut-être le meilleur technicien à son poste. Il nous a appris beaucoup de choses. Jacques est quelqu’un qui aime décortiquer le jeu adverse, notamment sa conquête, en essayant d’y trouver de solutions. Ça va être sympa. Je suis sûr qu’il va nous réserver quelques coups maison, une combinaison autour de la touche ou quelque chose comme ça…

Sa connaissance de votre équipe sera-t-elle l’une des clés de la rencontre ?

C’est sûr qu’il connaît les qualités et défauts de beaucoup d’entre nous. De là à les transmettre à toute son équipe…Et puis, il y a quand même pas mal de trucs qui ont changé au BO…

Une note personnelle pour finir : vous êtes depuis peu l’heureux papa d’un petit garçon. Que cela a-t-il changé dans votre vie ?

Je dors moins (rires). Plus sérieusement, ça se passe très bien, je suis très heureux.

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