Paillaugue: "Nous devions réagir"

Par Rugbyrama
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Benoît Paillaugue, l'ouvreur de Montpellier a inscrit les dix-huit points de son équipe pour signer le premier succès du MHR (19-9) face à Perpignan, le champion de France en titre. Une victoire qui permet d'effacer la lourde déconvenue sur le terrain de Brive lors de la première journée.

Comment vous sentez-vous au lendemain de votre victoire sur Perpignan (18-12) ?

Benoît Paillaugue: Je suis fatigué, mais c'est de la bonne fatigue. Je n'avais pas joué un match entier depuis le mois d'avril et ma blessure à Paris. Bien sûr, il y avait eu les matchs amicaux mais ce n'est pas la même intensité.

Comment avez-vous préparé ce match après votre défaite initiale à Brive ?

B. P.: Nous sommes très heureux car nous devions réagir après notre défaite à Brive. Devant notre public, c'était obligatoire et nous avions décidé de revenir aux bases du rugby. Après notre défaite à Brive, nous étions un peu abattus car nous débutions mal la saison et des doutes apparaissaient déjà. Nous avons travaillé toute la semaine pour proposer une défense agressive face à Perpignan. Nous voulions démontrer que nous n'étions pas morts, que notre première défaite était un accident. Mais la tension était tout de même palpable avant le coup d'envoi.

Etiez-vous énervé par les nombreux commentaires qui promettent une saison difficile à Montpellier ?

B. P.: Enervé oui et non. Beaucoup de monde ne compte pas sur nous et certains pensent que nous ne pouvons jouer que le maintien. C'est sans doute positif pour nous car nous ne serons pas attendus. C'est un point positif. Mais nous les joueurs, nous savons ce que nous valons et où nous voulons aller. Donc inconsciemment, cela nous énerve aussi.

Vous avez été titularisé pour ce premier match à domicile. D'un point de vue personnel, est-ce une satisfaction ?

B. P.: Cela m'a fait très plaisir. C'est un signe assez fort d'être titulaire pour le premier match à domicile et surtout face aux champions de France. Je suis très content que l'on m'ait donné ma chance. Avec Julien Tomas et François Trinh-Duc, nous nous entendons très bien aussi bien sur le terrain qu'en dehors. C'est très important d'être amis dans la vie. Mais je n'oublie pas non plus Federico Todeschini. Moi, je veux juste donner le meilleur quand on va faire appel à moi, que ce soit à la mêlée ou à l'ouverture.

Que pensez-vous des commentaires incessants sur votre gabarit à chacune de vos apparitions ?

B. P.: C'est comme cela depuis que je suis tout petit. Cela m'énerve un peu par moment et j'espère que l'on ne va pas me parler de mon gabarit pendant dix ans car je ne ferai jamais 90kg. C'est un défaut mais cela peut aussi être une qualité même si je ne mettrai jamais une énorme percussion en attaque ni un tampon spectaculaire en défense. Mais un joueur comme Elissalde a démontré que l'on pouvait jouer sans faire 90kg.

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