Paris n'est pas mort

Par Rugbyrama
  • Guillaume BOUSSES Bourgoin Stade français Top 14
    Guillaume BOUSSES Bourgoin Stade français Top 14
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Le Stade français a réussi à gagner à Bourgoin (22-16), condition indispensable pour espérer une qualification pour les demies. Totalement dépassé en début de match, Paris s'est métamorphosé après la 30e minute. Les retours d'Oelschig et de Gerber ont été décisifs. Arias marque un triplé.

Le Stade français s'attendait à souffrir en mêlée fermée face à une équipe berjallienne qui alignait au poste de pilier, les expérimentés Olivier Milloud et Pablo Cardinali. C'est le jeune Pablo Ledesma qui devait contenir la poussée de l'ancien international, Milloud. Le duel entre les deux mêlées a très rapidement tourné court avec la démonstration de la puissance berjallienne sur une mêlée à 5 mètres de la ligne parisienne. Pénalisés sur la première mêlée, les Parisiens ont littéralement explosé sur la seconde. Monsieur Rebollal file alors entre les poteaux accorder un essai de pénalité contre des Parisiens aux abois. Les assauts des Isérois ne se sont pas arrêtés après cet essai, bien au contraire. Bourgoin a continué à développer du jeu au près, privant ainsi de ballons les Parisiens, incapables de fructifier quelques ballons de contre. Une pénalité de Benjamin Boyet (11e,10-0) est venue corser l'addition. Mathieu Blin, très en difficulté comme ses coéquipiers, a multiplié les fautes au sol et a été sanctionné très logiquement d'un carton jaune (27e). Boyet convertit de suite une nouvelle pénalité (27e) qui aggravait le score (13-0).

Les Parisiens, privés de ballons et réduits à 14, ne se sont pas contentés de laisser passer l'orage, bien au contraire. Dès le coup de renvoi suivant la pénalité de Boyet, le Stade français occupait les 22 mètres adverses, et sur sa première attaque, fit mouche avec un essai de Julien Arias (31e, 13–5), bien orchestré par le revenant Noël Oelschig. Très intelligemment, les Parisiens décidèrent d'emballer la rencontre en développant beaucoup de jeu sur toute la largeur du terrain. Deux pénalités ratées par Lionel Beauxis (38e) et par Noël Oelschig (40e) permettaient cependant aux Berjalliens de rentrer aux vestiaires avec une avance confortable méritée (13-5).

Une 2e mi-temps totalement parisienne

La deuxième mi-temps voyait les Parisiens continuer sur le même rythme et la même stratégie. Une nouvelle pénalité ratée par Oelschig (43e) ne perturbait pas pour autant les hommes de la capitale qui ont continué à accélérer. Un superbe mouvement fait de passes après contact envoyait Julien Arias marquer un doublé (46e, 13-12). Les joueurs de Bourgoin perdaient le fil du match et n'arrivaient même plus à s'imposer en mêlée fermée. Rayno Gerber, exceptionnel tout au long de la rencontre, a fait craquer le pilier berjallien, Arnault Tchougong, permettant à son équipe de passer devant au score (58e, 13-15). Bourgoin s'est alors réveillé en envoyant ses avants pilonner les Parisiens dans les 22 mètres adverses. Stoppés à 50 cm de la ligne, les Berjalliens ont logiquement bénéficié d'une mêlée à 5m. Mais la première ligne parisienne (Gerber-Kayser-Roncero) a fait reculer sur plusieurs mètres son homologue berjallienne. Image rare à Pierre-Rajon, qui restera le fait marquant de ce match. Le Stade Français a très bien géré la fin de rencontre avec un jeu au pied intelligent de Lionel Beauxis, jusqu'à marquer un très bel essai d'Arias sur une passe chistéra magique d'Oelschig (75e, 13-22). Bourgoin réussissait à arracher le point de bonus défensif dans les dernières minutes grâce à une pénalité d'Alberto Di Bernardo (78e, 16-22).

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