Une première sous les étoiles

Par Rugbyrama
  • Toulouse banc 2010
    Toulouse banc 2010
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En signant à Toulouse à l'intersaison, Yann David, Louis Picamoles et Yoann Maestri espéraient hausser leur niveau de jeu et connaître les joies des phases finales. Qualifiés en H Cup et en Top 14, ils ont vu leur voeu exaucé. Et n'ont peut-être pas fini de rêver.

L'an dernier à pareille époque, ils avaient terminé leur saison. Ou quasiment. Les phases finales, ils les avaient vécues calés devant la télé et des rêves plein les yeux. En 2010, ils seront les acteurs. Louis Picamoles, (24 ans), Yann David (22 ans) et Yoann Maestri (22 ans) ont décidé de se mettre en danger. Comptés parmi les plus prometteurs espoirs du rugby français, ils ont choisi de relever un défi : occuper les devants de la scène. Alors quoi de mieux, pour connaître le frisson d'un match couperet, la joie d'une qualification ou l'ivresse d'un sacre, que de rejoindre le club le plus titré de France ? Toulouse, ses dix-sept Brennus, ses trois titres européens et ses dix-sept demi-finales consécutives de championnat les a accueilli à bras ouverts. Un privilège, les trois jeunes joueurs ayant été les seuls recrutés par Guy Novès à l'intersaison.

Et on peut dire qu'ils sont arrivés au bon moment, à l'aube d'une saison qui se laisse présumer exceptionnelle sur les bords de Garonne. Les voilà, pour leur première année, qualifiés pour la finale de H Cup et les demies de Top 14. "On est servi, c'est le moins que l'on puisse dire", s'enthousiasme Yann David. Sa finale de Challenge européen la saison dernière a été belle, mais les rêves qu'il s'offre sous le maillot rouge et noir n'ont pas de commune mesure. Louis Picamoles, transfuge de Montpellier, est lui aussi comblé: "Ces matchs ressemblent à ce que j'imaginais. Je me régale. Ce sont des moments fantastiques."

David : "Le jeu en vaut la chandelle"

Néophytes dans un groupe abonné aux phases finales, ils bossent dur et ne font pas de bruit. Le but, c'est d'apprendre le plus rapidement possible et surtout de répondre présent quand il le faut. Alors ils écoutent, ils observent, ils suent en salle de musculation et enchaînent les exercices sans broncher. Encore plus en cette période de matchs éliminatoires. "Nous jouons avec des gars qui ont l'expérience de ces rencontres alors nous, on suit", explique Yoann Maestri, qui peut toujours envisager de croiser le RCT en finale. "Ces phases finales, nous les abordons avec beaucoup d'envie et de curiosité. C'est une atmosphère vraiment particulière. Il faut profiter de ces moments, nous en sommes conscients."

Dans l'équipe la plus concurrentielle de France, il faut du temps pour s'imposer. Ils le savaient : "En venant ici, j'étais conscient que j'aurais moins de temps de jeu, assure Yann David. Mais ça n'a pas été vraiment difficile. Il y a eu des baisses de moral et de régime durant la saison, c'est normal. Mais si je suis venu ici, c'est pour ça, pour vivre ces phases finales et connaître le très haut niveau. Et je vous assure que le jeu en vaut largement la chandelle." Petit à petit, les trois joueurs se font une place. Et profitent du roulement d'effectif mis en place par le club pour rester compétitif sur les deux tableaux. Toulouse est encore en course pour un doublé historique. De jeunesse dorée, Louis Picamoles, Yoann Maestri et Yann David pourraient très vite passer à jeunesse étoilée.

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