Gajan : "Rester le plus serein possible"

Par Rugbyrama
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Alors que l’Aviron Bayonnais reçoit le Biarritz Olympique, ce jeudi soir (20h45), dans un derby basque qui sent la poudre, Christian Gajan, le nouvel entraîneur des Ciel et Blanc préfère aborder ce rendez-vous avec calme. Sans pour autant sous-estimer le caractère décisif qu’il revêt pour son club.

Comment avez-vous vécu la préparation de votre premier derby basque ?

Christian GAJAN : Avec beaucoup de plaisir. J’étais l’autre jour à Aguilera, je me suis fait chambrer, mais de manière sympathique. Cela dit, j’essaie de rester le plus serein possible, c’est important.

L’enjeu sportif est tout de même très fort pour les deux équipes…

C.G. : Le résultat est fondamental pour les deux clubs. Biarritz a besoin d’un succès pour accrocher la sixième place et Bayonne dans l’optique du maintien. Cela ne fait qu’augmenter la pression sur ce match. A nous d’envisager celle-ci de manière positive. Au-delà de l’aspect derby, cette rencontre est la première d’une série de dix au travers desquelles nous devons prendre le maximum de points.

Est-ce à dire que vous considérez ces dix rencontres à venir comme dix derbys ?

C.G. : Plutôt dix matchs particuliers à jouer. Perpignan, ce sera la réception du champion de France, et ce n’est pas rien. Montpellier, à l’extérieur, est une équipe qui ne réussit pas à Bayonne ces dernières saisons. Bourgoin est un opposant direct dans la couse au maintien. Etc. Chaque rencontre aura son particularisme. Il va falloir essayer de prendre des points tout le temps.

Biarritz se présente amoindri par les absences sur blessure de Yachvili, Traille et Barcella. Est-ce la chance de l’Aviron ?

C.G. : Nous ne voulons pas nous focaliser sur un joueur ou un autre. Biarritz est une grande équipe, qui joue le haut du tableau et possède un effectif de trente-deux ou trente-trois joueurs. Les remplaçants sont au niveau des autres. Il est vrai que Yachvili, Traille et Barcella font partie des éléments emblématiques. Mais nous voulons d’abord nous concentrer sur nous-mêmes.

Vous avez décidé de titulariser Manny Edmonds à l’ouverture. Pourquoi ce choix ?

C.G. : C’est le troisième match d’affilée que je le fais (il l’a titularisé en dix contre le Racing-Metro puis Rome, en Amlin Challenge Cup, ndlr). Ce choix s’inscrit dans la continuité. J’essaie de faire jouer les joueurs que j’ai à disposition, de façon à ce qu’ils soient les plus efficaces possibles. On connaît les qualités de Manny Edmonds. Je peux en témoigner pour l’avoir affronté avec les équipes que j’entraînais, lorsqu’il évoluait à l’Usap. Le poste d’ouvreur demande beaucoup d’expérience et il en a emmagasiné avec l’âge. Sébastien Fauqué vient à peine d’arriver (il sera sur le banc) et Craig Gower va bientôt partir jouer avec l’Italie (il évoluera au poste de premier centre).

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