Clermont s'offre le leader

Par Rugbyrama
  • Loic Jacquet - Clermont - Decembre 2010
    Loic Jacquet - Clermont - Decembre 2010
Publié le Mis à jour
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Clermont s'offre une victoire de prestige à Marcel-Michelin en dominant une formation de Toulouse qui repart avec le bonus défensif (32-25). Intense au niveau de l'engagement, les Auvergnats se sont montrés supérieurs dans les intentions de jeu. Toulouse, souvent pénalisé, reste toutefois leader.

Un choc de titans, en tous cas sur le papier. En effet, c'était bien la grosse affiche de cette journée du TOP14 entre Clermont, champion de France en titre, et Toulouse, champion d'Europe en titre et qui restait sur une impressionnante série de six victoires avant la trêve internationale. Ce match avait donc bien un petit avant-goût de phases finales, malgré une température frigorifiante et une belle couche de neige aux abords du terrain. De quoi refroidir le centre le plus attendu du championnat, Rupeni Caucaunibuca, de retour en tant que titulaire en Top14 ? Peut-être... La rencontre démarrait en tambour battant au tableau d'affichage, puisque Parra (3e) et Skrela (5e) ne se faisaient pas attendre pour passer les premiers points. On sentait les visiteurs en embuscade, et si Clermont lançait les premières piques, c'est Médard qui marquait le premier essai après une interception malicieuse et une course de 60 mètres (8e). Caucaunibuca, finalement pas si froid, écopait d'un carton jaune après avoir trop virulemment manipulé les cervicales de Malzieu, et les locaux, en supériorité numérique, allaient en profiter pour revenir au score sur un superbe numéro de ce même Malzieu (18e). Parra (12e, 29e) et Skrela (33e, 39e) s'occupaient de meubler le score, tandis que Lapandry, en bon Parodien toujours bien placé (légèrement hors-jeu après un coup de pied à suivre de James !), inscrivait un autre essai sur une erreur de Poitrenaud (37e). Clermont virait ainsi en tête à la pause sur le score de 23 à 16.

Statu quo en deuxième période

Rien n'était donc fait à la pause. Il n'y avait que 7 points d'écart entre les deux formations, et on pensait alors assister à une lutte acharnée pour la victoire finale. Mais de lutte il n'y en eut pas vraiment, tant le jeu des Toulousains semblait approximatif. Les visiteurs étaient légèrement empruntés et paraissaient se satisfaire d'un point de bonus défensif qui, comme une habitude, ne pouvait pas leur échapper. De leur côté, les Auvergnats se contentaient de maintenir les Toulousains dans leur camp. James réalisait un festival dans l'occupation du terrain tandis que Parra faisait donner ses avants. Le deuxième acte se résumait ainsi à un combat de buteurs où Parra (44e, 58e, 76e) et Skrela (50e, 60e), relayé par Michalak (73e), se donnaient la réplique pour maintenir ce même écart de 7 points.

Contrat rempli pour les Auvergnats, qui se devaient de l'emporter pour ne pas se voir distancer par des concurrents directs aux phases finales. Les hommes de Vern Cotter, sous pression, repartent donc de l'avant après leur faux pas contre La Rochelle. Le Stade Toulousain, qui se voit de toutes façons attribuer le titre honorifique de champion d'automne, repart de son déplacement avec, en plus du bonus, la satisfaction d'avoir relancé en compétition le joker fidjien tant attendu, auteur d'une prestation somme toute discrète, ainsi que Frédéric Michalak, blessé de longue date, qui aura au moins eu l'occasion de marquer ses 3 premiers points depuis bien longtemps. De quoi contenter à peu près tout le monde.

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