Courrent : "Je veux me fixer"

Vous venez de battre Brive en amical (17-12). Quels enseignements tirez-vous de cette victoire?

Valentin COURRENT : Cette victoire nous permet d'accumuler de la confiance. C'est toujours mieux de travailler avec des victoires. Après, cette rencontre nous a permis de retranscrire le travail effectué depuis des semaines à l'entraînement. Nous avons pu mettre en pratique les schémas mis en place durant la préparation.

Justement, à deux semaines de la reprise du Top 14, où en est le groupe dans sa préparation?

V. C : Nous ne sommes pas trop mal. Nous avons fait beaucoup de travail physique donc je pense que sur ce plan-là, nous sommes quasiment prêts. La fin de match contre Brive a aussi montré que nous parvenions déjà à faire de bons enchaînements. Il faut encore bosser les lancements de jeu.

Quels sont les objectifs du club pour ce retour dans l'élite?

V. C : Ils n'y a pas d'objectifs prédéfinis, même entre nous. L'idée est de bien figurer, surtout de ne pas faire la navette. Et avant tout de prendre du plaisir sur le terrain.

Vous avez quitté Biarritz pour Agen. Qu'attendez-vous de cette nouvelle aventure sur le plan personnel ? Quels sont les éléments qui ont motivé ce choix?

V. C : La première motivation était de retrouver du temps de jeu. Les dernières saisons ont été assez difficiles à ce niveau-là, j'ai souvent eu une étiquette de numéro deux, rarement de titulaire. De plus, j'ai vraiment envie de me fixer à mon poste, à l'ouverture. Le discours des coachs, qui allait dans ce sens, qui me donnait cette opportunité, a influencé ma décision.

Comment se passe votre intégration depuis votre arrivée au club?

V.C : Cela se passe vraiment très bien. Il y a une bonne ambiance dans le groupe qui se connait depuis quelques saisons et qui vit bien. Et l'intégration des nouveaux s'est bien passée. Non, vraiment, se fondre dans ce nouvel environnement n'a pas été difficile.

Le 13 août, vous débutez le championnat par un déplacement au Stade toulousain. Ce gros rendez-vous, si tôt, représente-t-il un avantage ou un handicap selon vous?

V.C : Un peu les deux. Un club comme Toulouse, il vaut peut-être mieux les prendre tout de suite, lorsque l'on sait que leur préparation est programmée pour que les joueurs arrivent à fond au moment de la coupe d'Europe. Mais ce sera dur quoiqu'il arrive. Il faudra à tout prix éviter de se prendre une rouste. Mais ça n'arrivera pas, j'en suis sûr.

Quels souvenirs gardez-vous de votre passage au Stade toulousain?

V.C : J'en garde forcément de bons souvenirs. Ce fut une expérience enrichissante pour moi et j'ai connu le bonheur d'être champion de France sous ces couleurs.