Marchois : "Je me sens d'attaque"

Par Rugbyrama
  • Arnaud MARCHOIS - 20.07.2009 - Entrainement du Stade Francais
    Arnaud MARCHOIS - 20.07.2009 - Entrainement du Stade Francais
Publié le Mis à jour
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C'est un nouveau défi. Il n'avait jamais quitté le Stade français. Pourtant, Arnaud Marchois évoluera l'an prochain au Lou. Alors que les Lyonnais viennent de reprendre, le deuxième ligne s'entraînera seul d'ici le 1er juillet. A côté, il se mêle au maximum à la vie du groupe promu en Top 14.

Pour quelles raisons avez-vous quitté Paris pour rejoindre le Lou ?

Arnaud MARCHOIS: Déjà, il faut dire qu'il me restait une année de contrat au Stade français. Je n'étais pas vraiment sur le marché. Mais les deux clubs ont pris la même orientation. Pour moi, c'est bien d'aller à Lyon. C'est un choix de jeu comme un choix de vie. Le projet sportif est bien pensé, sur quatre ans. Et puis, pour moi qui suis de Paris, cela reste un grande ville. Il y a une certaine forme de facilité.

Lyon vient d'effectuer sa reprise ce lundi 13 juin, comment vous sentez-vous physiquement ?

A.M: En fait, comme la saison s'est arrêtée pour moi le 20 mai, je ne peux pas reprendre avant le 20 juin, à cause des quatre semaines imposées par la Ligue. Et puis je suis sous contrat avec Paris jusqu'au 1er juillet, date à partir de laquelle je pourrais m'entraîner avec les Lyonnais. Donc je ne suis pas vraiment avec le Lou pour l'instant. Je suis sur Lyon pour préparer mon déménagement. Je m'entraîne individuellement en courant trois fois par semaines et en faisant un peu de musculation. C'est ce que je fais depuis 10 ans, je me mets tranquillement en jambes. Je squatte le terrain à côté de Bron où les gars s'entraînent. Le plus important, c'est de récupérer mentalement. Et là, avec ce super projet, je me sens d'attaque.

Vous parlez beaucoup du projet proposé, que vous a-t-il été dit lors de la réunion de rentrée ?

A.M: Lors de ce discours, nous nous sommes surtout dit qu'il fallait arriver à l'heure et en forme le 27 août pour la reprise. D'ici là, travailler dur. Du côté de l'objectif, on ne peut pas viser autre chose que le maintien, comme le club monte juste. Après, si on peut faire mieux, on ne dira pas non.

Vous avez quand même des contacts avec le groupe ?

A.M: A côté, je me mêle le plus possible à la vie du groupe. Nous avons eu le droit au discours de rentrée. Et puis dans l'ensemble je sens une bonne ambiance. C'est la rentrée, tout le monde est content de se retrouver. Je suis très copain avec Pierre Vigouroux, c'est lui qui m'a hébergé lorsque j'ai atterri ici. Et puis j'en connaissais d'autres de loin, j'avais joué avec d'autres en jeunes. Ma situation retarde un peu le commencement, mais nous avons deux mois de préparation, et bien du temps après pour nous connaître.

Vous avez quitté le club où vous avez toujours évolué en pro (il y joue depuis 2001, NDLR), cela vous a-t-il rendu triste ?

A.M: Ce n'était pas de la tristesse. J'ai passé de superbes années à Paris. Remporté trois titres. Je suis arrivé au bout. Je ne suis ni aigri, ni triste. Je suis très content d'arriver là. Cela fait du bien de changer. Mais je m'entends toujours bien avec les Parisiens. Ce n'est absolument pas une rupture. Si je retourne à Paris, je passerais volontiers dans les bureaux dire bonjour. Il n'y a aucun problème.

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