Galthié : "L'humain porte la performance"

Par Rugbyrama
  • Fabien GALTHIE - Juillet 2010 - Conference de presse de Montpellier
    Fabien GALTHIE - Juillet 2010 - Conference de presse de Montpellier
Publié le Mis à jour
Partager :

Lundi après-midi, Fabien Galthié a tenu sa première conférence de presse sous les couleurs montpelliéraines. Entouré par Eric Béchu et Fulgence Ouedraogo, l'ancien coach du Stade français, a livré son plaisir de retrouver le terrain. Et, déjà, effectué quelques mises au point.

Vous avez découvert ce lundi matin l'effectif du MHR, avant de diriger votre premier entraînement avec Eric Béchu en fin d'après-midi. Quelles sont vos sensations ?

Fabien GALTHIE : Nous apprenons à nous connaître. C'est une nouvelle aventure qui commence. Un nouveau défi. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'appétit autour de l'équipe. Je sens les regards. Il y a une forte envie, une attente. C'est agréable.

Vous aviez failli venir l'an dernier...

F.G : (Il coupe) Je m'étais engagé pour deux saisons avec l'Argentine et il fallait aller au bout, même chose pour France Télévisions. C'est pour ça que j'avais dit non à Montpellier.

Ressentiez-vous un manque par rapport à l'entraînement, un besoin ?

F.G : Le rugby est pour moi une passion. Pendant deux saisons j'ai continué à garder la main avec la sélection d'Argentine. Mais, avec six matchs par an, ce n'était pas très intense. Peut-être qu'il y avait un besoin par rapport à la passion. C'est un grand plaisir de replonger là-dedans.

Quels sont vos objectifs ?

F.G : Essayer de faire du mieux possible. L'exigence n'a pas de limites.

Allez-vous renforcer encore l'effectif ?

F.G : Le jeu est de faire avec ce que l'on a.

Que vous inspirent les remous qui entourent le club, avec la pression de Georges Frêche (président de la Région) à l'encontre de Thierry Pérez, qui a été contraint de démissionner de la présidence ?

F.G : Avec Eric, nous sommes là pour remplir une mission sportive, pour aider l'équipe à s'exprimer de la meilleure façon possible. J'ai signé avec Thierry Pérez, c'est lui qui m'a fait venir. Ça je ne l'oublie pas. La période est tourmentée mais il nous appartient de nous comporter comme des compétiteurs. Quand c'est difficile, il faut être encore plus fort.

Avez-vous été tenté de faire marche arrière ?

F.G : Cela ne m'a pas effleuré l'esprit. A partir du moment où je me suis engagé, il n'y avait aucune raison.

Etes-vous prêt à aller rencontrer Georges Frêche ?

F.G : Avec plaisir si cela peut être positif pour tout le monde.

Pour vous qui étiez habitué à "jongler" entre divers sites pour diriger les entraînements du Stade français, les infrastructures montpelliéraines doivent être appréciables.

F.G : C'est différent du Stade français mais il faut avoir conscience que le luxe ne fait pas tout. L'humain porte la performance.

Comment allez-vous partager les tâches avec Eric Béchu ?

F.G : C'est une belle histoire mais nous ne serons pas trop de deux. Nous travaillerons dans la collaboration. Nous sommes assez polyvalents, à l'aise ensemble.

Un mot sur le calendrier, qui vous offre cinq matchs très difficiles pour débuter. Est-ce synonyme de pression ?

F.G : Moi j'appelle ça du plaisir. On va se confronter avec ce qu'il y a de mieux. Rien n'est joué et c'est sur la durée que l'on juge la performance. On parlait tout à l'heure de nos objectifs : il y en a un de concret : le club est à installer au plus haut niveau. Ceci afin que les meilleurs joueurs formés au MHR puissent s'exprimer au plus haut niveau.

En ce sens le début de saison sera décisif, non ?

F.G : La pression ne sert à rien. Nous avons une saison à réussir, dans sa globalité.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?