Deylaud : "L'objectif est rempli"

Par Rugbyrama
  • Christophe Deylaud Agen Top 14 2010-2011
    Christophe Deylaud Agen Top 14 2010-2011
Publié le Mis à jour
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En s'imposant à La Rochelle vendredi soir (29-19), Agen a assuré son maintien en Top 14. Bien que dominés, les Lot-et-Garonnais sont allés puiser dans leurs ressources pour remporter leur deuxième victoire à l'extérieur et sauver leur saison. L'entraîneur des arrières Christophe Deylaud se réjouit.

Le maintien est maintenant acquis pour Agen. Quel est votre sentiment ?

Christophe DEYLAUD : Nous sommes heureux. On s'était bien préparé pour venir l'emporter parce qu'on savait qu'une victoire suffirait à nous mettre à l'abri. Au final, l'équipe qui a le moins dominé a gagné. C'est dommage pour La Rochelle, mais nous n'allons pas faire la fine bouche ! On se maintient en Top 14 et c'est ça qu'on était venus chercher. L'objectif est rempli.

Comment expliquez-vous la fébrilité de votre équipe en début de match ?

C.D. : C'est assez bizarre parce que les garçons étaient bien toute la semaine, ainsi qu'à l'échauffement. Mais les Rochelais leur ont mis la pression... Quant aux fautes de main, elles s'expliquent sûrement par l'enjeu de la rencontre. Ces erreurs auraient pu nous coûter cher mais ça a tourné du bon côté pour une fois. Il y a des jours comme ça... On a eu moins de chances d'autres fois et on a perdu. Mais je peux vous dire qu'en début de saison, l'équipe n'aurait pas gagné cette rencontre compte tenu du niveau de performance des Rochelais. Nous, nous sommes dans une phase euphorique, positive. Tout nous sourit et c'est ce qui nous a permis de l'emporter.

Après dix journées, Agen comptait seulement sept points. Vous revenez de très très loin...
C.D. : A ce moment-là, on savait qu'on était très mal mais on savait aussi qu'il faudrait un certain temps pour s'adapter à ce championnat... Et on a eu raison. De plus, nos joueurs les plus perforants étaient blessés et faisaient vraiment défaut. Les retours d'Avramovic, de Fono et Fonua nous ont bien soulagés.

Qu'est-ce qui explique que cette équipe qui peinait tant ait effectué une aussi bonne deuxième partie de saison ?
C.D. : On a peiné au début, certes, mais on n'a pas été aidés non plus. Nous avions un peu été volés sur le match nul à domicile contre Perpignan (19-19). Contre Montpellier (6-35) à domicile, ça avait été une soirée noire mais face à Paris la semaine d'après, deux essais valables ne nous avaient pas été accordés. Ça faisait beaucoup de points, et même si le Stade français méritait sûrement sa victoire, la physionomie du match aurait pu changer... Si on regarde de plus près, à part Toulouse contre qui l'équipe avait bien rivalisé en deuxième mi-temps, l'état d'esprit était déjà là. Il nous manquait simplement des garçons à des postes clé pour amener de la puissance. Le haut niveau en demande, de la puissance, et il a fallu trouver d'autres stratégies pour arriver à gagner des matchs.

Comment envisagez-vous les deux derniers matchs ?

C.D. : On a tout donné pour essayer de revenir dans ce championnat, pour ne pas descendre et il risque d'y avoir une décompression. Il va falloir y faire attention cette semaine. Il ne faudrait pas que les garçons pensent que la saison est finie. Il reste deux matchs, il faut les assumer et essayer de gratter des points. Ces deux derniers matchs seront peut-être les deux premiers de la saison prochaine. C'est comme ça qu'il faut les envisager.

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