Lespinas : "Sentiment d’impuissance"

Quel est le sentiment qui prédomine après ce revers cinglant ?

Régis LESPINAS : La déception, évidemment. Nous sommes passés totalement au travers et donc retombés encore un peu plus bas. Malheureusement, ce match nous prouve que ce sera dur jusqu’à la fin de la saison. Il va falloir encore se battre pour ressortir de la zone rouge.

Comment expliquez-vous cette défaite ?

R.L. : Il est évident que nous n’avons pas su mettre le même engagement dans cette rencontre que lors de nos précédentes sorties. Alors quand on se contente du minimum, ça passe durant un moment… Et puis ça finit par craquer. C’est ce qui s’est passé.

Vous devez parler de ces sept minutes durant lesquelles vous encaissez trois essais (entre la 45e et la 51e). Que s’est-il passé pendant cette période ?

R.L. : Franchement, je ne sais pas comment expliquer ce qu’il s’est passé. C’est difficile de le dire. Disons que nous avons été touchés par un terrible sentiment d’impuissance…

Pourtant, vous êtes revenus dans le match en fin de rencontre en inscrivant deux essais…

R.L. : Oui, il se trouve que nous sommes parvenus à reprendre le jeu à notre compte et à remettre la main sur le ballon. Là, j’ai cru un moment au point de bonus défensif. Mais c’était trop tard.

Vous êtes à nouveau relégables. Quel va être le mot d’ordre des prochaines semaines ?

R.L. : Maintenant, nous n’avons plus le choix. Ça me fait chier de dire cela car c’est une formule toute faite mais nous devons désormais nous remettre au travail. Et sérieusement. Il faut aborder les prochains matchs dans d’autres conditions. Il faut absolument mettre davantage d’engagement.

Les joueurs brivistes bénéficient de dix jours de repos avant de retourner à l’entraînement. Comment allez-vous les occuper ?

R.L. : Pendant quelques jours, je vais me reposer et me rafraîchir l’esprit. Mais attention, il faut garder cette désillusion dans un coin de la tête, se rappeler de ce qui s’est passé ce jeudi contre Bayonne… Il ne faut surtout pas l’oublier pour rester concernés. Ensuite, nous devrons repartir de l’avant. Il reste maintenant neuf matchs de championnat et nous sommes conscients qu’il faudra prendre des points partout pour se sauver.