Castres : Retour sur terre

Par Rugbyrama
  • rory kockott castres 2011-2012
    rory kockott castres 2011-2012
Publié le Mis à jour
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Incapables de convertir leurs temps forts en points, les Castrais ont pu vérifier à Perpignan que les matchs de championnat n'ont rien à voir avec les trois rencontres amicales brillamment remportées cet été. L'heure est à la remobilisation, avant d'accueillir ce week-end le Stade français.

Bien plus que les quatre points de la victoire, les Castrais ont laissé échapper, vendredi en terre catalane, une partie de la confiance et des certitudes qu'ils avaient accumulées pendant la préparation. Une remise en question après seulement une journée, pour des Castrais qui s'affichaient ambitieux au moment de se déplacer dans les Pyrénées-orientales.

Le plan de jeu qu'ils s'étaient fixé a pourtant bien été respecté. "On savait l'USAP très fort autour des rucks. On voulait donc aller les défier un peu plus loin, au large", décryptait après le match Laurent Labit. Les Tarnais se sont donc très vite tourné vers les extérieurs. Sans pour autant y trouver de solution.

"On s'est un peu affolé"

La faute à un alliage vitesse-puissance défaillant, qui n'a jamais permis aux Castrais de gagner les impacts et de prendre la ligne d'avantage au large. Face à cette impuissance, la réaction s'est fait attendre. "Je crois que, quand on s'est aperçu que notre plan de jeu ne fonctionnait pas, on s'est un peu affolé. Il faut que l'on soit plus capables de rester patients", insiste Chris Masoe.

Les extérieurs bouchés, les joueurs du CO ont timidement tenté de remettre les choses dans l'ordre devant. Avec guère plus de succès... "On a essayé de recentrer notre jeu sur notre pack, autour de quelques ballons portés. Cela n'a pas été plus efficace. Il y a des soirs comme ça..." rappelle, un brin fataliste, Laurent Travers. Effectivement, plus inquiétant qu'un jeu de ligne encore en rodage, l'inefficacité des Tarnais sur ballon porté a particulièrement surpris, vendredi soir. À trois reprises, sur des pénaltouches bien placées, le CO s'est retrouvé sur le reculoir. Une image peu commune ces dernières saisons.

Loin d'être alarmante, après seulement quatre-vingt minutes de jeu, la situation impose toutefois une victoire ce week-end, à domicile contre un Stade français en pleine reconstruction. Au risque, dans le cas contraire, de se voir décroché dès le début de saison de la course à la qualification.

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