C'est Toulouse le patron !

Par Rugbyrama
  • yannick nyanga toulouse clermont 2011-2012
    yannick nyanga toulouse clermont 2011-2012
Publié le Mis à jour
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Le Stade toulousain a pris la tête du classement du Top 14 grâce à sa logique victoire bonifiée (trois essais contre aucun), ce samedi après-midi, face à Clermont. Les champions de France, dominateurs et opportunistes de bout en bout, ont fait preuve d'une grande maîtrise pour l'emporter.

Et Jean-Baptiste Ellissalde entra... C'était la quatre-vingtième minute, et le Stadium offrait une des plus belles ovations qu'il lui ait été donnée de faire à son ancien demi polyvalent. Voilà pour l'anecdote, puisqu'avant ça, l'ensemble de ses coéquipiers avaient fait l'essentiel, en inscrivant trois essais aux Clermontois, qui ne paraissaient pourtant pas si inférieurs à leurs hôtes du jour. On était parti sur des bases de jeu très élevées, et le premier essai de Yann David après seulement quatre minutes de jeu, et une action à cinq ou six temps de jeu, où Poitrenaud et McAlister faisaient la différence, nous incitaient à croire à un match similaire à un certain Stade-Racing sur cette même pelouse.

Brock James meublait le tableau d'affichage des Clermontois, punissant l'indiscipline stadiste, notamment Yoann Maestri, pris à deux reprises par M. Gaüzère. Contre le vent, l'ASMCA lançait des banderilles qui faisaient mal à la défense toulousaine par Nakaïtaci et, surtout, Wesley Fofana qui déposait Donguy sur son aile droite (2e). Faisait mal, oui, mais ne parvenait pas à trouver le résultat escompté. Et au terme de cette première mi-temps, sur un ballon capricieux récupéré par McAlister, Matanavou prenait le meilleur à la course sur Nakaïtaci pour réaliser un break heureux de douze points (15-3, mi-temps).

La défense à la base du bonus offensif

Un écart significatif donc, mais pas nécessairement rassurant pour Guy Novès et les siens, puisque les Auvergnats allaient passer quarante minutes avec le vent dans le dos. Les deux pénalités très tôt inscrites par l'ouvreur clermontois justifiaient les craintes du staff toulousain et de l'ensemble du public (15-9, 46ème). Dès lors, et malheureusement pour les supporters venu du Puy-de-Dôme, le vent ne devenait qu'un élément naturel propice à rafraîchir les spectateurs au soleil exposés, puisque le pied de James se mettait en grève. Et à vouloir jouer, Radosavljevic et ses compères trois-quarts se sont simplement heurtés à un véritable mur qui avait pour pied la paire Jauzion-David, impériale sur les montées défensives.

L'occupation toulousaine se traduisait enfin par le troisième essai, œuvre de Poitrenaud au terme d'une action collective de premier ordre, pour un éventuel bonus à ce moment-là de la rencontre (22-9 , 51ème). Plus rien n'allait être marqué, la faute à des imprécisions de part et d'autre. La faute surtout, à cette défense toulousaine qui parvenait à chaque fois à colmater les minces brèches qu'elle avait laissé auparavant. Un bonus offensif, le second pour les Stadistes, qui arrive à point nommé pour prendre seuls la tête de ce Top 14, au détriment de ces Clermontois, qui essuient leur premier échec de la saison. Et Jean-Baptiste Ellissalde était entré...

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