Lazerges: "Pénalisant sur le plan sportif"

Par Rugbyrama
  • Matthieu LAZERGES - 26.08.2011 - Lyon
    Matthieu LAZERGES - 26.08.2011 - Lyon
Publié le Mis à jour
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L'épidémie d'oreillons qui frappe Lyon a contraint la ligue à reporter la rencontre face à Montpellier après avoir déjà fait de même pour le match contre Bordeaux-Bègles. Un repos forcé qui n'enchante pas l'entraîneur Matthieu Lazèrges, alors que son équipe se trouvait dans une dynamique positive.

Quel est votre sentiment après ce deuxième report ?

Matthieu LAZERGES: On subit les effets de l'épidémie d'oreillons. Sportivement, c'est pénalisant car on restait sur deux bonnes prestations contre le Stade français et Biarritz. Là, cela fait deux week-ends que les joueurs restent à la maison et cela peut en effet casser cette bonne dynamique. Mais il était également important de prendre toutes les précautions médicales nécessaires et pallier tout risque éventuel de propagation de la maladie.

N'y a t-il pas en plus de la déception d'avoir dû reporter l'inauguration du nouveau stade ?

M.L: C'est dommage, oui, car cela devait être un événement. Le club a fait beaucoup d'efforts pour avoir ce stade tout neuf qui est important pour nous, pour la ville et pour les Lyonnais. Cette inauguration face à Montpellier, dernier finaliste du championnat, devait être une grande fête. Enfin ce sera repoussé pour la réception de Toulon en Challenge européen le 19 novembre, qui est également une affiche prestigieuse.

Quelle est la situation actuelle au sein de club ?

M.L: Aujourd'hui, il y a deux joueurs qui ont contracté la maladie et qui connaissent des complications et trois contaminés qui sont porteurs du virus mais ne devraient pas le contracter. En tout, douze garçons sont actuellement en quarantaine et ne peuvent pas s’entraîner. Nous avons incorporé des Espoirs dans le groupe lors des séances, mais nous n'avons malgré tout que vingt-cinq garçons qui s’entraînent. Un membre du staff est également malade.

Comment gérez vous cette situation à l’entraînement ?

M.L: C'est compliqué car avec autant d'absents, il est impossible de travailler tout ce qui est mise en place et tactique. Nous axons donc les séances sur la condition physique, ce qui implique un peu moins de jeu avec ballon.

Comment vit le groupe ?

M.L: Plutôt bien dans la mesure où il a moins de pression que lorsqu'il doit préparer une rencontre. Après, il est vrai que la situation est un peu délicate puisqu'on sait que les oreillons peuvent avoir des conséquences sur la fertilité, ce qui nous touche tous en tant qu'hommes. Mais encore une fois, toutes les précautions on été prises pour que la maladie ne se propage plus.

Il n'y donc pas de risques que la situation perdure ?

M.L: A priori, non, car on sait désormais qui est malade, qui est porteur du virus et qui ne l'est pas car chaque joueur a effectué une prise de sang. La commission médicale de la Ligue nous a aussi fixé des consignes strictes pour éviter toute transmission. On espère que la situation rentrera dans l'ordre lundi avec le retour des garçons.

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