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Pourquoi Toulon va gagner...

Cela fait vingt ans que Toulon n’a plus gagné le titre de champion de France. Et l’attente des supporters toulonnais est vraiment immense ! Le club de la rade n’a qu’une obsession, décrocher le Brennus, et cela le rendra d’autant plus dangereux. Le président Boudjellal, dont la présence du RCT en finale est en grande partie due à son investissement et son abnégation, a monté une armée prête à tout gagner. La présence de talents comme Wilkinson, Giteau ou Armitage, conjuguée aux expérimentés Botha, Bruno ou Shaw, en font une formation en acier trempé, rude dans le combat et compliquée à manœuvrer. Toulon n’est pas pour rien la meilleure défense du championnat (en terme d’essais encaissés). Le RCT aura aussi à cœur d’effacer ses deux échecs en finale de Challenge européen (2010 et 2012) pour décrocher enfin un titre. Outsider face à Clermont, les Varois ont déjoué les pronostics. Pourquoi pas contre Toulouse samedi ? L’histoire serait tellement belle pour le duo Boudjellal-Laporte.

Pourquoi Toulouse va l'emporter…

Le Stade toulousain apparait favori de cette finale, grâce avant tout à son expérience des finales. Les Rouge et Noir disputeront en effet leur 27e finale avec un bilan ahurissant de 18 titres conquis. Comme le dit l’adage, Toulouse ne joue pas les finales, il les gagne. Tout au long de la saison, les hommes de Guy Novès ont démontré une belle force collective en finissant premier de la phase régulière, avec en plus, à la clé, le plus grand nombre d’essais marqués. Il serait donc logique qu’ils soulèvent le Brennus. Les coéquipiers de William Servat auront également à cœur d’offrir une "der" digne de ce nom à leur talonneur international qui disputera son dernier match avant de prendre sa retraite. Yannick Bru, l’entraineur des avants va de son côté rejoindre le staff de l’équipe de France, les joueurs voudront aussi lui offrir un cadeau d’adieu. Le passé et les confrontations en finale de Toulon et Toulouse plaident également en faveur des Haut-Garonnais. En 1985, les Toulousains s’étaient imposés après prolongation (36-22) alors qu’en 1989, ils avaient gagné durant le temps réglementaire (18-12).