Les petites phrases de la finale

Par Rugbyrama
  • Mathieu Bastareaud - toulouse toulon - 9 juin 2012
    Mathieu Bastareaud - toulouse toulon - 9 juin 2012
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Après une finale longtemps indécise, les Toulousains ont remporté le titre de Champion de France face à Toulon (18-12). Retour sur les phrases les plus marquantes de l'après-match.

Samedi soir, après-match de Toulouse-Toulon

Vincent Clerc (trois-quarts aile de Toulouse): "Le match des avants a été absolument somptueux, ils nous ont gagné le match. On était venus avec plus d'ambitions dans le jeu. Mais la pluie en 1re mi-temps a un peu annihilé nos intentions. (…) C'est un gros soulagement d'avoir récompensé le groupe, la ville, les supporters et tous ceux qui vont arrêter leur carrière. On est aux anges".

Mathieu Bastareaud (centre de Toulon): "Ca commence à faire beaucoup deux finales perdues. En début de saison, on donnait pas très cher de nous en disant que certes il y avait des noms mais il n’y avait pas d’équipe, là je pense qu’on a fait taire beaucoup de personne cette saison et je me fais pas trop de soucis pour l’avenir. On est une bande de copains, quoi qu’il arrive, malgré le match perdu. (…) Je pense que la saison est réussie. C’est dommage qu’on ne gagne pas un titre, parce que cela aurait été mérité.(…)". 

Clément Poitrenaud (arrière de Toulouse): " La saison a été longue et difficile, les internationaux ont été absents longtemps, il a fallu assurer l'interim. On a eu un gros passage à vide après notre défaite en quarts de finale de Coupe d'Europe, il a fallu se +remettre la tête à l'endroit+, repartir travailler avec humilité.(…) On fait cinq finales en cinq ans, avec quatre titres. Au-delà de la victoire, c'est surtout notre capacité à être présents tous les ans".

Sébastien Tillous-Borde (demi de mêlée de Toulon): "On est très déçus d'avoir perdu. Maintenant, il faut passer à autre chose. On essaiera de revenir l'an prochain, avec beaucoup de conviction. Et on espère qu'on pourra l'emporter l'an prochain. Ce n'est que partie remise".

Guy Novès (entraîneur de Toulouse): "Dans ma tête maintenant, il n'y a rien. Je regarde les jeunes joueurs et l'ensemble du staff prendre du plaisir et être récompensés de leur travail. (…) Quand on est habitués aux très bonnes choses, on a envie d'y revenir. On se lève tôt le matin, on travaille, on a beaucoup d'humilité, de respect par rapport à l'ensemble du rugby français. Pour avoir moi-même attendu dix ans pour gagner le premier titre en 1985, je sais que c'est toujours très difficile".

Yannick Nyanga (troisième ligne de Toulouse): "Ca ne se joue pas à grand chose aujourd'hui. Le club a une grande histoire, ce qu'on écrit, c'est minuscule, on le fait humblement. C'est une saison qui était longue, on a eu l'impression que tout était contre nous, on s'est accrochés, c'était difficile. Et cette équipe a grandi, grandi, grandi".

Christophe Samson (deuxième ligne de Toulon): "Les Toulousains nous ont bien pris dans le secteur de la mêlée. Après, c'est plus compliqué de lancer notre jeu. C'est dommage parce qu'on tient jusqu'à la 60e minute. Et puis on fait une faute de main après, et le match est terminé là-dessus".

Sébastien Bruno (talonneur de Toulon): "On a discuté à la mi-temps, on a essayé d’arranger la chose mais on y est pas arrivés.(..) Leur première ligne est énorme. William (Servat) est revenu, leur 1 et leur 3 sont énormes, ils doivent faire 130kg. Quand ils rentrent à l’impact, tu les sens, c’est difficile de les contrecarrer. C’est une belle saison tout de même". 

Yannick Bru (entraîneur des avants de Toulouse): "Beaucoup d’émotion. La journée a été intense, je vous dirai pas ce qu’on a fait, mais cela a été intense. (…) Il a fallu retrousser les manches, c’était pas un grand match de rugby mais il a fallu être juste techniquement. (…) Certains grands consultants nous prédisaient de la souffrance en mêlée. J’avais envie de voir pour mon dernier match, le vestiaire comme je l’ai connu l’année dernière, joueurs serrés, beaucoup d’amitié, les regards, des chansons françaises. C’est ce que je voulais emmener avec moi". 

En marge de la finale

Mourad Boudjellal (président de Toulon): "J’ai l’impression d’être le bouc émissaire de tous les aigris du rugby. Il y a beaucoup de gens qui disent du mal de moi mais ce serait peut-être bien qu’ils aient des présidents qui investissent autant que moi. Je n’ai pas la fortune de certains et je ne leur reproche pas parce qu’ils l’ont gagnée de façon plutôt honnête. Mais je suis certainement le seul président qui a baissé son train de vie pour son club de rugby et qui s’est appauvri. Il n’y en a pas beaucoup qui peuvent dire ça".

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