Perpignan: l’instinct de survie ?

Par Rugbyrama
  • Farid Sid - Perpignan Toulon 2011
    Farid Sid - Perpignan Toulon 2011
Publié le Mis à jour
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La peur au ventre, Perpignan voit arriver Toulon et son armada de stars à Aimé-Giral. Une rencontre ô combien importante pour les Catalans qui n’ont plus que deux points d’avance sur Bayonne, premier relégable. L’Usap est contrainte de tomber sa bête noire pour sauver sa peau parmi l’élite.

Perpignan n’est pas au mieux à l’entame du sprint final. A sept journées de la fin, l’Usap ne dispose que de deux unités d’avance sur Bayonne, premier relégable. Une position plus que délicate. D’autant plus que les coéquipiers de Damien Chouly reçoivent une formation toulonnaise ambitieuse et qui envisage sérieusement de garder sa place sur le podium du Top 14. Bref, une rencontre ô combien importante et à laquelle Perpignan ne peut pas passer à côté. Et pourtant, les statistiques ne plaident pas en faveur de la bande à Manas et Goutta. L’Usap a encaissé onze revers lors des quatorze dernières journées de championnat et Aimé-Giral est tombé à trois reprises cette saison (Agen, Clermont, Stade français). Par ailleurs, Toulon reste sur quatre succès de rang face à Perpignan en championnat. Au regard de ses chiffres, difficile de trouver de l’optimisme dans les rangs catalans. "Toulon fait peur et cela va être très difficile. C’est une formation impressionnante qui prend une nouvelle dimension", avoue l’ailier Farid Sid dans Midi Olympique ce vendredi.

Taofifenua: "Du mieux depuis deux mois"

Et pourtant, les Catalans ont de bonnes raisons d’espérer que cette fois, ils ne subiront pas la loi de leur bête noire. Le prometteur deuxième ligne Romain Taofifenua confirme: "Depuis deux ou trois mois, le groupe travaille bien et de mieux et mieux". Un embellie confirmée par Farid Sid, qui a vécu les hauts comme les bas avec le club Sang et Or: "Il y a du mieux. Avant, la fébrilité nous bloquait aux 22 mètres. Maintenant, c’est à 5 mètres... Il manque encore un déclic mais on se rapproche". Et si le déclic se produisait ce samedi, à Aimé-Giral ? Après tout, il ne serait qu’un juste retour sur investissement, après des progrès constants "dans l’état d’esprit et dans le jeu", explique Sid. Les Catalans veulent toucher les bénéfices, et maintenant. Pour sauver leur peau parmi l'élite.

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