Mignoni : "J'avais une certaine expérience"
Pierre Mignoni, qui a pris sa retraite de joueur l'été dernier pour devenir l'entraîneur des arrières de Toulon, a accordé un long entretien à Midi Olympique dans lequel il se livre sur ses débuts dans ce nouveau métier. Notre site vous propose un extrait de l'interview...
Qu’est-ce qui a changé pour vous depuis que vous êtes entraîneur ?
Pierre MIGNONI : Mes objectifs en semaine. Quand tu es joueur, tu t’occupes d’abord de toi. Quand tu es entraîneur, ton attention est focalisée sur les joueurs, sur ton équipe. La démarche est foncièrement différente.
Avez-vous eu l’impression de repartir de zéro ?
P.M. : Non, pas tout à fait. J’avais une certaine expérience en tant que joueur et, depuis tout jeune, je m’intéressais aux choix de mes entraîneurs.
Notamment à ceux de Vern Cotter ?
P.M. : Vern est quelqu’un qui a beaucoup compté et qui compte toujours. Je l’aime beaucoup. C’est lui qui m’a incité à prendre cette voie. Si je suis entraîneur, c’est à cause ou plutôt grâce à lui. Il aurait aimé travailler avec moi. Il me l’avait proposé il y a quelques années mais c’était trop tôt. À l’époque, je me sentais encore joueur.
Toulon produit beaucoup plus de jeu cette saison. Un jeu plus séduisant. Est-ce la patte Mignoni ?
P.M. : En toute humilité, vous avez vu le matériel que nous avons au sein de notre ligne de trois-quarts? Il faut s’en servir. Mon, notre message avec Bernard, est de faire prendre conscience aux joueurs de leur potentiel. Avec des garçons comme Jonny Wilkinson, Matt Giteau, mais aussi Bastareaud, Lovobalavu, Smith, Palisson ou Messina, il faudrait être fou pour se contenter de jouer à gagne-terrain. Mon rôle est de leur permettre d’avoir confiance en leurs initiatives.
Retrouvez l'intégralité de l'interview (sur une page) dans l'édition de ce lundi de Midi Olympique...
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