Montpellier n'a fait qu'une bouchée de Lyon

Par Rugbyrama
  • Mamuka Gorgodze - Montpellier Lyon - avril 2012
    Mamuka Gorgodze - Montpellier Lyon - avril 2012
Publié le Mis à jour
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Dans la lutte à la qualification, Montpellier a réalisé un véritable festival offensif face à des Lyonnais quasiment relégués (43-12). Grâce à six essais dont trois de l'inévitable Gorgodze, les hommes de Galthié et Béchu ont pris le bonus offensif. Les Lyonnais réduisent encore leurs chances.

Une belle après-midi de rugby ! Voilà à quoi a eu droit le public de Yves-du-Manoir en ce samedi. Non seulement il a pu se délecter d’un match enlevé riche de huit essais, dont six marqués par son équipe, mais il s’est aussi réjoui du retour d’Eric Béchu, son entraîneur des avants qui figurait enfin au bord du terrain après s’être remis d’une grave opération. Des retrouvailles que les joueurs héraultais voulaient célébrer dignement. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont tenu parole: entre le triplé de l’inarrêtable Mamuka Gorgodze, le festival au pied de François Trinh-Duc (tant face aux poteaux que dans l’occupation) et la ribambelle de percées de Santiago Fernandez au centre du terrain, les Montpelliérains n’ont pas fait dans le détail contre le promu lyonnais.

Après une entame toutefois timide, les Héraultais ont accéléré peu avant la demi-heure de jeu après avoir campé dans le camp adverse grâce au jeu au pied précis de Trinh-Duc. Dominés dans les duels, les Lyonnais, jusque là très agressifs en défense, n’allaient pas tarder à céder, comme le montrent ces trois essais en dix minutes alors qu’ils étaient réduits à quatorze (Nagusa, 24e, puis Gorgodze par deux fois, 30e et 34e). Menant 22-0 avec trois essais a zéro à la pause, la mission du bonus offensif héraultaise était déjà accomplie.

L’orgueil rhodanien

Au retour des vestiaires, les Montpelliérains n’étaient pourtant pas rassasiés. Dès les premiers instants, ils s’installaient dans le camp lyonnais et étouffaient leurs adversaires. Dans le sillage des percussions destructrices de Tulou et de Gorgodze, toute l’équipe du MHR s’engouffrait dans les brèches créés par leur deux dynamiteurs maison, et ajoutaient deux nouveaux essais avant l’heure de jeu (Creevy, 41e et Gorgodze, 48e). L’addition devenait salée pour les Lyonnais, qui décidèrent de relever la tête pour ne pas quitter Du Manoir sur un score vierge. Grosso et Bontinck, tous deux excellents, sonnaient la révolte. Le premier s’échappait sur l’aile, résistait à quatre plaquages tandis que le second nommé terminait le boulot d’une charge rageuse (52e).

Fernandez répliquait aussitôt par un essai grâce un superbe coup de pied rasant de François Trinh-Duc. Malgré le score (43-5), Lyon poursuivait son effort. Fatafehi mobilisait deux défenseurs et transmettait à Grosso qui effaçait Peyras-Loustalet tout en jouant le funambule a proximité de la ligne de touche (64e). Les vingt dernières minutes furent totalement folles, avec de nombreuses contre-attaques suivant des turn-overs, mais le score n’allait plus évoluer. Grâce à cette victoire bonifiée, les hommes du trio reconstitué Galthié-Béchu-Bès reviennent à un petit point de Toulon, troisième. Et font un pas supplémentaire vers leur objectif: recevoir pour le match de barrage.

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