Lorenzetti: "On méritait autant que Toulon de gagner"

Par Rugbyrama
  • Jacky Lorenzetti - Racing stade francais - 5 mai 2012
    Jacky Lorenzetti - Racing stade francais - 5 mai 2012
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Après avoir fait la course en tête, les Racingmen ont finalement été battus en barrage par Toulon samedi soir (13-17). Dominateurs lors de la première mi-temps, les Franciliens ont ensuite payé leur irrégularité. De quoi leur laisser des regrets.

Déception. Ce mot semble être celui qui convenait le mieux à l’état d’esprit des Racingmen après la défaite de samedi soir. "C'est une grosse déception", confiait le centre du Racing Henri Chavancy. "Une désillusion, non, une déception oui", déclarait de son coté le troisième ligne Antoine Battut. La défaite est d’autant plus amer que l’écart entre les deux équipes n’était pas aussi important que certains le prédisait comme le soulignait le président du Racing, Jacky Lorenzetti: "On peut disséquer le match, on peut supputer mais j'ai l'impressionqu'on méritait autant que Toulon de gagner. On nous avait donné largementperdants…". Pourtant en première mi-temps, tout semblait sourire aux Franciliens avec notamment la maladresse étonnante de Jonny Wilkinson (1 sur 4 en première mi-temps). "On a aussi eu la chance que Jonny Wilkinson n'était pas forcément dans un grand jour", rappellait Henri Chavancy.

Battut: "On a perdu le fil de notre rugby et on est devenu spectateur"

Oui mais voilà, après une première mi-temps quasi parfaite, le Racing a sombré petit à petit durant la seconde période et en payé les conséquences. Le constat, cruel, de l’entraîneur Pierre Berbizier résumait assez bien la prestation de ses joueurs: "On a été acteurs sur cette première mi-temps, on est devenu spectateurs sur la seconde. Le week-end prochain, on sera spectateurs devant notre téléviseur".  Le troisième ligne Antoine Battut effectuait la même analyse que son coach: "On a perdu le fil de notre rugby et on est devenu spectateur". Et être spectateur contre des Toulonnais remontés à bloc après leur première mi-temps n’est pas un gage de réussite. L’addition était d'ailleurs lourde pour les Franciliens avec aucun point marqué en deuxième mi-temps. L’entraîneur du Racing regrettait d’ailleurs un certain manque de lucidité: "On amanqué de lucidité sur le contrôle du ballon et l'occupation du terrain". Malgré tout, les Franciliens ne sont pas passés loin de l’exploit en fin de match et peuvent regretter les deux pénalités manquées dans les dix dernières minutes par Juan Martin Hernandez sur le poteau, puis par Jonathan Wisniewski, passé à gauche des poteaux. Mais la différence de niveau entre les deux mi-temps était trop importante et résume assez bien la saison en dent de scie des Racingmen. "On a eu une saison difficile, on est capable de faire de bonnes choses mais cette irrégularité on la paie", concluait lucidement Pierre Berbizier.

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