Paris peut remercier Dupuy

Par Rugbyrama
  • Julien DUPUY - 30.09.2011 - Stade Francais
    Julien DUPUY - 30.09.2011 - Stade Francais
Publié le Mis à jour
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Le Stade français a souffert durant une mi-temps devant des Brivistes accrocheurs mais la fraîcheur de son banc a fait la différence (28-17). Surtout, les Parisiens ont pu compter sur un Julien Dupuy en état de grâce qui a marqué tous les points de son équipe. Brive s'est étiolé au fil du temps.

Malgré une entame correcte concrétisée par une pénalité de Dupuy (3-0, 4e), le Stade français a affiché certaines limites durant le premier acte. Dans la gestion de l'événement tout d'abord avec une tension non dissimulée et traduite par le carton jaune reçu par Wright pour un mauvais geste (7e). Fébriles, les Parisiens allaient payer cher cette infériorité numérique face à des Brivistes décomplexés et résolument tournés sur l'offensive. En effet, Mignardi profitait à deux reprises des errances de la défense du Stade français. Deux erreurs individuelles qui étaient lourdes de conséquences puisqu'elles débouchaient sur deux essais corréziens magnifiquement construits, inscrits par Namy (3-7, 9e) et Hauman (3-14, 12e).

Paris revient sans s'affoler

Un début en fanfare des coéquipiers de Claassen qui mettait le doute dans les têtes parisiennes. Les esprits s'échauffaient quelque peu avec deux légers accrochages (17e, 19e) mais Brive perdait peu à peu le fil du match en se montrant très indiscipliné. C'était à croire que la leçon de Castres et des dix pénalités inscrites par Teulet et Bernard n'avait pas été retenue. Ainsi, et en bon capitaine, Dupuy enfilait les pénalités comme des perles (20e, 26e, 33e, 37e) pour remettre les siens sur les bons rails avant la pause (15-14). Dans le jeu également, le Stade français avait remis la main sur le ballon et posait énormément de problèmes à ses hôtes de par son alternance. Les fautes à répétition des hommes d'Ugo Mola avaient logiquement contraint M. Péchambert à sévir, Bélie se voyant prier de regagner le banc dix minutes (26e). Neuf points inscrits durant son absence, là encore, l'infériorité numérique avait coûté cher.

Dupuy, match-winner !

La tendance se confirmait dès le retour des vestiaires avec une formation parisienne qui avait de plus en plus la mainmise sur la rencontre. La pause n'avait guère porté conseil aux Corréziens, toujours aussi indisciplinés. Dupuy ajoutait trois unités supplémentaires à son compteur (18-14, 56e) avant que Bélie ne lui réponde (18-17, 61e). Tout restait alors possible pour le CABCL mais un temps fort des hommes de Cheika lui sera fatal. Les Parisiens enchaînaient en effet plusieurs ballons portés à cinq mètres de la ligne briviste et Claassen n'avait d'autre choix que de se sacrifier pour endiguer la folle avancée du pack conduit par l'inévitable... Dupuy. M. Péchambert sortait le jaune (67e). La sanction comptable ne se faisait pas attendre, comme lors des deux précédentes infériorités numériques avec un essai au ras d'un ruck inscrit et transformé par Dupuy (25-17, 68e). Le capitaine ôtait ainsi les derniers espoirs que gardaient les Coujoux à Charlety, eux qui n'accrochaient même pas le bonus défensif, Dupuy ayant même rajouté trois points supplémentaires (28-17, 70e).

Ainsi, les Parisiens remportent un succès précieux et maîtrisé qui les situe dans la première moitié du tableau tandis que les Brivistes voient se rapprocher un peu plus encore la zone rouge. Les quinze jours de repos devraient être bénéfiques à tout le monde mais surtout aux Corréziens qui doivent impérativement soigner leur discipline s'ils ne veulent pas connaître les mêmes mésaventures que lors des deux derniers week-end.

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