Paris, une victoire capitale

Par Rugbyrama
  • Julien DUPUY - 03.12.2011 - Stade Francais
    Julien DUPUY - 03.12.2011 - Stade Francais
Publié le Mis à jour
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Le Stade français a confirmé qu'il était en grande forme en corrigeant le Racing lors du derby joué au Stade de France (29-3). Meilleurs en conquête, performants offensivement, les Parisiens sont désormais en position de qualifiable au classement. Le Racing est passé à côté de l'évènement.

Deux équipes aux trajectoires opposées s'affrontaient ce samedi après-midi sur la pelouse du Stade de France. Des trajectoires qui allaient se traduire sur la pelouse par une première mi-temps largement maitrisée par les joueurs du Stade français. Les Parisiens entamaient ce derby tambour battant et faisaient leur première incursion dans l'en-but du Racing au bout de deux minutes de jeu (essai refusé à la vidéo). La pluie faisait son apparition et allait largement conditionner le reste de la rencontre puisque les deux équipes s'en remettaient alors à une utilisation massive du jeu au pied, qui souriait quasi systématiquement au Stade français. La possession et l'occupation étaient en faveur des hommes de la capitale et ces derniers faisaient preuve d'un froid réalisme en marquant sur presque chacune de leur visite dans les 40m adverses. Dupuy passait deux pénalités (20e, 37e), Papé marquait un essai (25e) et Contepomi claquait un drop (29e). Bref, les cadres faisaient le travail, Paris menait 16-0 à la pause face à une équipe du Racing transparente. Les Franciliens tentaient peu et ne réussissaient presque rien, la réussite les fuyant inexorablement. La pression mise par le Stade français, notamment par le jeu au pied, les empêchait de développer leur jeu. L'après-midi allait être longue.

Le Stade français déroule

Les deux équipes revenaient sur la pelouse avec des intentions de jeu retrouvées, aidées en cela par une accalmie climatique bienvenue. Chacune des formations essayait donc de garder la main sur le ballon et de produire mais les fautes de main étaient toujours au rendez-vous. Les Racingmen profitaient d'une de leurs rares venues dans les 22m adverses pour glaner une pénalité et enfin ouvrir leur compteur par la botte de Wisniewski (52e). Mais c'est tout ce que les supporteurs du Racing allaient avoir à applaudir puisque la fin du match allait être à sens unique pour les hommes de Michael Cheika. Les Franciliens ne voyaient que très rarement le jour et enchainaient les maladresses dans le jeu à la main. Le match tombait ainsi dans un faux rythme fait de mêlées et de remises en jeu malgré certaines situations intéressantes. Faute d'un jeu huilé, les Ciel et Blanc n'allaient plus inscrire un seul point, au contraire de leur adversaire qui tuait définitivement le match dans le dernier quart d'heure. Contepomi prenait le relai de son demi de mêlée dans l'exercice des tirs au but et passait deux pénalités coup sur coup (67e, 70e). La messe était d'ores et déjà dite mais le Stade français allait enfoncer le clou par un ultime essai de Fillol sur un ballon récupéré à 5m de l'en-but (75e), s'offrant ainsi un espoir de bous offensif qui ne venait finalement pas. Les équipes se séparaient sur le score de 29-3, écart mérité pour un Stade français dominateur de bout en bout.

C'est donc un large succès pour Paris qui confirme sa bonne forme après la large victoire acquise contre Perpignan. Le Stade français poursuit sa bonne dynamique et revient à hauteur de son adversaire du jour en l'ayant privé du bonus défensif. En revanche, si l'on ne peut évidemment pas encore parler de crise au Racing, certaines choses sont à revoir. Peu aidés par une avalanche de blessures, les Franciliens peinent à installer leur jeu. Il leur faudra redresser la barre pour assumer leur standing dans un championnat où les places sont de plus en plus chères.

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