"Pour le cadre de vie et...l'argent"

Par Rugbyrama
  • Joe Rokocoko - Bayonne 2011
    Joe Rokocoko - Bayonne 2011
Publié le
Partager :

Joe Rokocoko, monument des All Blacks, a répondu à Midi Olympique. Le joueur d'origine fidjienne demeure l'ailier le plus capé de la Nouvelle-Zélande. Il a choisi de venir à Bayonne pour le soleil, la mer et...l'argent aussi. Et Rokocoko attend avec impatience le derby basque qu'il a hâte de jouer.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à rejoindre l’Aviron bayonnais ?

Joe ROKOCOKO: D’abord, le cadre de vie. Je viens d’Auckland, où il y a beaucoup de soleil et la mer. Alors, quitte à partir à l’étranger, je préférais m’installer dans un environnement relativement similaire. [...] Je voulais aussi un club que je pouvais aider à faire progresser. J’ai très envie de jouer la H Cup et je ferai tout pour emmener Bayonne à ce niveau. Ensuite, pour l’argent aussi. Pour être honnête, il ne me reste plus énormément d’années derrière moi. Je dois donc penser à assurer l’avenir de mes proches. Enfin, pour la passion qu’ont les Basques pour le rugby. [...] La première chose dont on m’a parlé en arrivant ici, c’est du derby face à Biarritz. Certains m’ont même dit que cette partie-là était plus importante que la finale du championnat. J’ai donc hâte de le jouer.

On imagine que Bayonne n’a pas été le seul club à vous contacter…

J.R.: Effectivement, j’ai eu aussi des touches avec l’Angleterre et l’Italie mais Bayonne a été la première équipe à me faire part de son intérêt. L’an dernier, Toulon m’avait formulé une proposition. Mais, dans ma tête, je n’étais pas prêt. D’une part, je voulais participer au Mondial, d’autre part, je ne voulais pas partir comme un voleur d’Auckland. Après tout ce que cette équipe m’a apporté, je voulais prendre le temps de dire au revoir correctement aux joueurs et à l’encadrement et ne pas filer à l’anglaise après la fin du NPC.

Savez-vous qu’avec six essais marqués, Bayonne est pour le moment la plus mauvaise attaque du Top 14 et que les supporters vous attendent donc comme le Messie ?

J.R.: Même si je ne comprends pas encore le français, j’ai compris, au travers du regard des gens, qu’il y a beaucoup d’attente autour de moi. Je leur répondrai d’être patient car je dois avant tout trouver mes repères et m’imprégner du système de jeu. Ensuite, la tâche de marquer des essais n’incombe pas à un seul joueur. Pour moi, il s’agit d’une responsabilité partagée...

Retrouvez ce vendredi dans Midi Olympique l'intégralité de l'interview de Joe Rokocoko qui évoque son choix de quitter la Nouvelle-Zélande, la finale de la Coupe du monde et son coéquipier Cédric Heymans...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?