Clerc: "Toulouse reste sur deux sorties décevantes"

Par Rugbyrama
  • Clerc - Toulouse - 22 décembre 2012
    Clerc - Toulouse - 22 décembre 2012
Publié le Mis à jour
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L’ailier Vincent Clerc espère que le Stade toulousain saura "corriger le tir", dimanche à Castres. Plus que le résultat, il s’agira de réagir dans la manière.

Est-ce le pire moment pour rencontrer Castres, invaincu a domicile et qui reste sur une série de huit victoires?

Vincent CLERC: Peu nous importe l’adversaire du week-end, notre objectif est plus dans le contenu que l’on va produire dans le résultat final. Cela fait deux sorties que le contenu est décevant et que l’on ne se donne pas les moyens de rivaliser avec l’adversaire donc c’est plus dans ce domaine que l’on va devoir rebondir. Mais le fait de se mesurer à une des meilleurs équipes du moment, qui est très en forme, est une évaluation qui va compter et qui est importante pour nous.

D’où proviennent les difficultés toulousaines?

V.C.: Je sais pas, comme chaque année, c’est difficile d’être très performant sur onze mois. Il y a plein de raisons: l’adversaire, les blessés... Nous n’avons pas pu travailler au complet à l’entraînement ces derniers temps. Cela fait trois semaines que l’on est dans la récupération, les soins...Surtout derrière où nous sommes en dessous du nombre pour constituer une équipe. Peut être qu’on ne s’est pas assez investi. Il y a de la fatigue, l’effectif n’a pas trop tourné... Il faut vite corriger le tir.

Comment jugez-vous cette équipe de Castres?

V.C.: Le CO fait partie des gros calibres de ce championnat. Les Castrais l’ont démontré depuis des années, en se qualifiant pour les phases finales. Ils ont des recrutements cohérents, ils affichent leurs ambitions. Ils veulent rester invaincus chez eux et nous passer devant. C’est une motivation toute trouvée!

Le fait que l’avenir de Jean-Baptiste Elissalde (entraîneur en charge des trois-quarts) soit toujours en suspens vous préoccupe-t-il?

V.C.: On ne se pose pas la question pour l’instant. On vit au jour le jour avec lui, et cela se passe très bien. Mais on espère effectivement qu’on aura de la continuité avec lui la saison prochaine. Nous n’en parlons pas avec lui car ce n’est pas notre rôle. Mais nous espérons évidemment qu’il va rester.

Comment avez-vous vécu votre retour à Grenoble avec le terrain de rugby de votre enfance baptisé à votre nom?

V.C.: Hormis le match, tout s’est bien déroulé. L’accueil a été très chaleureux. Le lendemain a été un grand moment d’émotion puisque j’ai revu des personnes que je n’avais pas vues depuis une dizaine d’années: mes premiers entraîneurs et tous ceux qui m’ont aidé à me construire, des gens du collège, du lycée, des professeurs, des parents d’amis.. C’était émouvant. Ce week-end a permis de réunir et de remercier des personnes qui ont compté pour moi.

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