Le Stade français, lui, n'était pas hors sujet...

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Appliqué sans être génial, le Stade français a remporté une victoire précieuse et logique devant une équipe de Toulon méconnaissable (23-0).

Un vrai bras de fer. Parisiens et Toulonnais ont répondu à l'appel du combat et des défenses appliquées. Mais pas du jeu léché et offensif. Entre un Stade français invaincu à domicile mais à la recherche de points après trois défaites en quatre matches et un RC toulonnais qui gagne mais à la recherche de confiance, ce match valait cher. Le Stade français a dominé un RCT très maladroit et brouillon pour s'imposer tranquillement (23-0). Les Toulonnais laissent le titre de champion d'automne à Clermont.

Comme souvent lors de ces dernières semaines, les hommes de Bernard Laporte ont dominé les impacts et la tenue du ballon. Ils se sont montrés dangereux, ont envoyé des ballons aux ailes, mais ont été fébriles dans le dernier geste. Les fautes de mains ont constamment pollué le jeu varois (55e, 56e, 62e, 69, 77e). Dès lors, impossible d'espérer quoi que ce soit. Les bonnes intentions auraient pu être récompensées notamment à la 31e, après un très bon point de fixation de Bastareaud. Mais la passe de Claassens dans la foulée lobait Michalak et surprenait Wulf. De son côté, le Stade français s'est montré réaliste. Dupuy assurait les points au pied (22e, 44e, 47) et Plisson marquait le premier essai du match après une erreur de placement dans la défense toulonnaise (59e, 16-0).

Claassens, complètement dépassé

Toulon a également pêché dans la gestion du jeu au pied. Michalak a manqué deux pénalités en première mi-temps (25e, 28e), pendant que lui, Claassens et Mitchell, ne trouvaient pas les touches et les angles morts. Un peu le contraire de Jules Plisson, bien dans son rôle. Le jeu demi d'ouverture français a été un des grands artisans de ce succès. Propre dans son jeu au pied, serein en défense et appliqué pour attaquer la ligne, il a fait du bien à son équipe. En face, la charnière a été catastrophique. Fred Michalak n'a jamais semblé dans le rythme et Michael Claassens a tout joué à l'envers.

Le Stade français avait rejoint les vestiaires avec un petit avantage (3-0). Signe d'un match serré, au couteau, engagé jusqu'au bout. Les Parisiens ont fait la différence en deuxième période, sans s'affoler. En profitant des erreurs adverses et en se montrant sérieux ballon en main. Les hommes de Quesada marqueront même à la sirène (Doumayrou, 80e, 23-0) et s'offrent le luxe de mettre le RCT fanny. Surtout, le Stade français reste invaincu à Jean-Bouin et reste à l'affût des premières places.

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