Landreau: "On est encore sur notre petit nuage"

  • Fabrice LANDREAU - grenoble toulon - 4 janvier 2014
    Fabrice LANDREAU - grenoble toulon - 4 janvier 2014
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Sourires, bonne humeur. Les Grenoblois nagent dans le bonheur depuis leur succès samedi à Toulon (21-22). A l'image du directeur sportif du FCG, Fabrice Landreau, qui avait encore du mal lundi à réaliser.

Les Grenoblois savourent leur exploit. Lundi, 48 heures après la victoire décrochée à Toulon (22-21), le staff et les joueurs, en récupération pour la plupart, ont retrouvé leurs installations de Lesdiguières, forcément heureux. "J'ai encore du mal à réaliser aujourd'hui (lundi, NDLR), explique Fabrice Landreau, en pleurs samedi à la fin du match. On est encore sur notre petit nuage. On se demande encore comment on a réussi. Ça nous fait un bien fou, poursuit le directeur sportif du FCG. C'est une victoire de prestige et quelque chose qui va forcément rester dans nos mémoires. C'est une marque indélébile parce que Toulon, parce que Mayol, parce que champion d'Europe, parce qu'il y a une histoire entre ces deux clubs".

Le pilier Kenan Mutapcic, titulaire à Mayol, abondait dans ce sens. "C'est génial surtout que gagner à Toulon, ce n'est pas donné à tout le monde. C'est un de mes plus beaux souvenirs en cinq ans avec le FCG". Sylvain Begon, l'entraîneur des avants isérois, était lui aussi tout à sa joie. "Pour nous, c'est formidable, on est champion de rien du tout mais ça donne confiance au groupe". Les Grenoblois se sont appuyés à Toulon sur leur courage, leur défense, leur conquête, l'adresse de Valentin Courrent, auteur de quatre pénalités réussies. Et sur l'ailier Ratini, auteur de l'interception sur la passe de Wikinson, à trois minutes de la fin du match. "On a eu le bonheur que 'Ratu' ait cette inspiration... Sans ça on aurait pu très bien repartir sans rien" admet, lucide, Sylvain Begon. "Tout le monde dit c'est la chance mais on l'a provoquée aussi", souligne Kenan Mutapcic. On a respecté les Toulonnais pendant tout le match".

Pas de Benny B dans les vestiaires

Le FCG a bien sûr fêté comme il se doit ce succès retentissant. "On s'est retrouvés tous ensemble pour aller boire un verre dans un bar de Toulon", confie Sylvain Begon. Mais pas de Benny B, pourtant promis par Fabrice Landreau, dans les vestiaires. "Il était encore sous le coup de l'émotion", sourit l'entraîneur des avants grenoblois. Grenoble a regagné l'Isère dans la bonne humeur avec le plein de confiance. Matthieu Nicolas, qui a débuté à l'aile dans le Var, évoque la "joie durant le retour en car". "On est un peu fatigués aujourd'hui (lundi, NDLR), mais c'est de la bonne fatigue. On s'entraîne pour vivre des moments comme ça".

Les Grenoblois peuvent d'autant plus savourer leur performance qu'ils basculent pour deux semaines sur la petite coupe d'Europe, l'Amlin Challenge cup, dont ils n'ont plus rien à espérer sportivement. Eliminés de la course aux quarts de finale, après trois défaites en quatre matches, ils se rendront à Viadana, en Italie, samedi, l'esprit plus léger. "C'est plus facile de gagner à l'extérieur quand il n'y a pas de match de championnat derrière, on peut un peu plus décompresser," confirme Matthieu Nicolas. Le FCG l'a bien mérité.

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