Un jour, cinq images: Huget et la passe polémique...

• TOULOUSE, UN ESSAI QUI FAIT DEBAT

Le choc entre Toulouse et Clermont a accouché d'une rencontre très agréable, disputée sur un rythme élevé et un temps de jeu considérable. Mais le seul essai du match est l'objet d'une vive polémique. Après sa percée, l'ailier toulousain, Yoann Huget, effectuait une passe en cloche vers son arrière Maxime Médard, qui s'affalait au pied des poteaux. Christophe Berdos, l'arbitre du match, demandait alors la vidéo pour juger de la validité de l'action. En cause ? La passe de Huget. Sur les images, le ballon part clairement vers l'avant. Mais la nouvelle règle stipule que ce sont désormais l'orientation des mains qu'il faut juger. L'essai a été accordé. Et ce ne fut pas au goût de tout le monde.

• BIARRITZ, SPECTACLE DE DESOLATION

L’image est terrible. Traumatisante même pour Biarritz qui abattait une carte maitresse lors de la réception du Stade français. Sur un terrain à la limite du praticable et un vent à décorner les bœufs, les Basques ont une nouvelle fois cédé (6-18). Posant un genou à terre après leur sixième revers à Aguilera en championnat cette saison. Barcella et consorts sont au plus mal. Ils le savent. Le spectre du Pro D2 se fait de plus en plus sentir. Le BOPB accuse seize unités de retard sur Oyonnax, premier non relégable.

• GRENOBLE, QUATORZE ANS APRES

Quel exploit ! Grenoble ne s’était plus dans l’élite sur la pelouse de Mayol depuis… 1999. Samedi, les hommes de Fabrice Landreau, ému jusqu’aux larmes, ont signé une performance de choix (21-22) et confirmé toutes leurs bonnes dispositions à l’extérieur cette saison. Mieux, le FCG est un candidat plus que sérieux pour décrocher son billet dans le wagon des qualifiables. D’autant plus que le calendrier des Isérois est favorable, avec six réceptions pour quatre déplacements. La sensation serait vraiment énorme…

• OYONNAX FAIT DE LA RESISTANCE

A Charles-Mathon, la fin de match fut irrespirable. Le Racing s’était lancé dans une dernière offensive pour espérer arracher la victoire. Oyonnax, lui, tentait de tenir le choc. Acculés dans leurs 10m, les Haut-Bugistes n’ont pas cédé une once de terrain aux stars franciliennes. Phillips, Sexton, Lydiate and co ont été refoulés à chacun de leurs assauts. L’USO a du cœur, on le savait déjà, mais sa solidarité durant plus de sept minutes après la sirène laisse béat. Cela valait bien une belle explosion de joie au coup de sifflet final.

• DELPOUX-LANTA COMME SI DE RIEN N’ETAIT

Perpignan et Bayonne disputait une rencontre ô combien importante dans la quête du maintien. Malgré l’enjeu, les deux managers de chaque équipe, Marc Delpoux et Christian Lanta, ont paru très détendus, s’offrant un petit aparté dans la bonne humeur. Après le coup de sifflet final, le techncien basque devait être un peu plus amer, ses joueurs ayant été incapables de décrocher au moins le bonus défensif. L’Usap s’est donnée de l’air. Bayonne, lui, replonge dans la zone rouge.