Pour les Toulousains, c'est déjà le "sprint final"…

  • Eurosport
    Eurosport
Publié le Mis à jour
Partager :

Erigée en priorité, la perspective du quart de finale au Munster, dans trois semaines, n’empêchera pas le Stade toulousain d’aller défier le Stade français, samedi, avec une idée derrière la tête…

Un sacré menu attend les Toulousains lors des trois prochaines semaines. Le programme est copieux et l’indigestion de déplacements forcément à craindre quand on doit enchaîner le Stade français, Toulon (le 29) et le Munster (5 avril), en quart de finale de coupe d’Europe. "Le sprint final est lancé", résume ainsi Romain Millo-Chluski. Avec en "ligne de mire", donc, ce fameux quart de finale en Irlande "l’objectif numéro 1" selon le deuxième ligne toulousain. "Mais ce n’est pas pour ça que l’on va galvauder les deux autres déplacements", rajoute-t-il. Au contraire, même.

Si on peut légitimement s’interroger sur l’équipe qui sera alignée à Toulon une semaine avant le Munster, il y a peu de doute en revanche sur le degré de motivation dont devraient faire preuve les coéquipiers d’Albacete samedi. "On y va pour gagner" a même avoué Gurthro Steenkamp ce jeudi midi en conférence de presse. Pas vraiment adepte de la langue de bois ni des discours formatés, le pilier sud-africain parle "d’un grand défi" mais annonce "qu’il a beaucoup d’espoir dans cette équipe". "Il y a beaucoup de fierté dans ce groupe", rajoute-t-il. Et l’envie de confirmer l’embellie entrevue lors des trois derniers matches, avant la coupure du Tournoi. "Paris ne sera pas un match de préparation. On veut confirmer le contenu affiché lors de ces rencontres. Il faut entretenir cette dynamique", confirme Millo-Chluski.

"On est capable de faire de grandes choses…"

"Ces trois semaines vont être cruciales, moi j’ai faim de titres, et tout le monde a envie de finir en apothéose", annonce aussi Yoann Huget. Ça commence donc à Paris. Trois fois vainqueur lors de ses cinq derniers déplacements sur la pelouse de son ancien "meilleur ennemi", le Stade toulousain aura cette fois face à lui un club intraitable à domicile cette saison (10 victoires en 10 matches à Jean-Bouin). Malheureusement pour les Parisiens, la rencontre sera délocalisée au Stade de France et ils ne pourront pas profiter de "l'effet Jean-Bouin". "C’est une équipe qui joue bien, qui prend du plaisir sur le terrain. Leur effectif est de qualité et ils ont de bons entraîneurs. On savait en début de saison qu’ils avaient le potentiel pour faire de belles choses", salue Servat.

"Cette équipe est devant nous au classement, mais nous sommes en quête de certitudes, il faut croire en notre jeu et ne plus se poser de questions. Quand tout le monde a les yeux rivés sur le même objectif on est capable de faire de grandes choses", rajoute Millo-Chluski. Ça tombe bien, avec le retour des internationaux, mais aussi de Fritz, "qui postule pour être dans le groupe" dixit Servat, le Stade toulousain "a récupéré du monde". "On a un groupe heureux d’être à nouveau ensemble", sourit Servat. Heureux et bien décidé à faire un gros coup…

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?