Grenoble devra encore patienter pour son maintien

  • Nigel Hunt - Grenoble Bayonne - 19 avril 2014
    Nigel Hunt - Grenoble Bayonne - 19 avril 2014
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En concédant le nul sur la sirène face à Bayonne ce samedi à Lesdiguières, Grenoble n'est toujours pas assuré d'évoluer dans l'Elite la saison prochaine.

Bayonne est sur le point de donner une nouvelle leçon de maintien au Top 14. Sous pression face à un concurrent direct, les Basques ont trouvé les ressources mentales pour arracher le match nul sur la pelouse de Grenoble (21-21) après avoir été mené 13-0. Très indisciplinés dans le premier acte, les hommes du duo Lanta-Deylaud sont revenus transformés après la pause, et c’est encore de Martin Bustos Moyano que la lumière est venue en toute fin de match. Il y aura donc bien une finale à trois pour le maintien dans deux semaines, avec un Aviron bayonnais en dehors de la zone rouge et en bonne voie pour rester au moins un an de plus parmi l’élite.

Lesdiguières s’était préparé à vivre un vrai match de la peur entre formations en lutte active pour leur survie, il ne s’attendait peut-être pas à passer par autant d’émotions dans un laps de temps aussi court. D’abord rassuré par une entame très crispée des Basques, symbolisée par deux cartons jaunes (Spedding, 11e ; Haare, 21e), le public isérois, présent du début à la fin dans les moments forts comme dans l’adversité, pensait avoir connu le plus dur en seconde période après avoir gagné bon nombre de cheveux blancs. Raté ! Alors qu’ils avaient la possession du ballon, les Isérois se mettaient à la faute à vingt secondes de la fin, et offraient une munition que Martin Bustos Moyano, moins précis que la semaine passée à Anoeta, ne gâchait pas. Si Bayonne se maintient, la cité basque n’oubliera pas de remercier son buteur basque, déjà décisif à Anoeta contre le Stade français la semaine dernière.

O’Connor a sonné la révolte

L’histoire est parfois cruelle, et le FCG retiendra que c’est un ancien de la maison qui lui a fait le plus mal ce samedi soir. Marvin O’Connor, passé par l’Isère entre 2009 et 2011, jouait en effet un bien vilain tour à son ancien club. Un premier essai pour sonner la révolte bayonnaise à la fin du premier acte (36e), le doublé pour permettre à son équipe de basculer en tête peu avant l’heure de jeu et vraiment installer le doute dans les têtes adverses (55e), et une pénalité décisive obtenue sur un placage haut après une belle initiative personnelle (73e)… si le FCG n’est pas maintenu dès ce soir, le coupable est tout désigné !

Longtemps candidats aux phases finales, les Isérois se sont peu à peu rapprochés du train fantôme qui mène au Pro D2 à cause de deux derniers mois catastrophiques. Une incertitude qui demeurera jusqu’au coup de sifflet final de la dernière journée, même s’il faudrait que ses trois poursuivants s’imposent pour qu’ils partent faire un tour à l’échelon inférieur. Pour Bayonne, rien n’est sûr non plus même si les deux points du nul changent considérablement la donne. Devant Oyonnax au point-average, les Basques se sauveront s’ils ne font pas moins bien que l’USO, qui se déplace à Brive, et/où s’ils font mieux que l’Usap, qui joue à Clermont. Quand on sait d’où revient l’Aviron…

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