Ces chiffres qui plombent les chances du Racing

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  • Joie Virgile LACOMBE et Jacques CRONJE  - racing metro biarritz - 12 avril 2014
    Joie Virgile LACOMBE et Jacques CRONJE - racing metro biarritz - 12 avril 2014
Publié le Mis à jour
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Cinquième de la phase régulière, le Racing-Metro s’apprête à disputer son quart de finale à l’extérieur pour la troisième année consécutive. Des phases finales où le club francilien, toujours qualifié depuis sa remontée en 2009, n’a jamais passé le moindre tour.

C’est une constante, le Racing-Metro n’a jamais manqué un rendez-vous des phases finales depuis sa remontée en Top 14 en 2009. Un gage de continuité que le président Jacky Lorenzetti n’a pas manqué de souligner sur le site internet du club cette semaine, après la claque reçue à Montpellier (44-10) qui lui a coûté un premier barrage à domicile de son histoire: "C’est une belle performance. À l'heure où deux clubs historiques du rugby français, l'Usap et le BO, vont malheureusement descendre en Pro D2, ne boudons pas notre joie de jouer un quart de finale". Certes, mais pour y faire quoi ? Car ce que le patron du Racing-Metro ne précise pas, c’est que le club francilien a perdu les quatre matchs de phases finales qu’il a disputé (trois barrages, une demi-finale).

Ancien de la maison Ciel et Blanche, Henry Chavancy était de toutes ces courtes campagnes de playoffs: "À part l’année dernière à Toulouse, cela s’est toujours joué à très peu d’écart. On n’a jamais eu la chance de recevoir. Même l’année où nous avions terminé deuxième de la saison régulière, il y avait énormément de Montpelliérains à Marseille pour la demie. Cette année encore, on doit se déplacer. Maintenant, nous avons un an de plus d’expérience et on espère renverser la tendance même si nous savons très bien que ce sera compliqué et que nous sommes loin d’être favoris". La saison passée, le Racing-Metro était tombé à Toulouse, au même stade de la compétition, après avoir tenu une mi-temps à Ernest-Wallon (33-19).

Travers: "Nous avons 92% de chances de perdre"

Ce déplacement périlleux en Haute-Garonne, les Racingmen s’en seraient dispensés s’ils n’avaient pas chuté si lourdement sur le terrain du MHR. Présent lors de l’élimination de l’an dernier face aux Rouge et Noir, Maxime Machenaud sait que son équipe s’est compliquée la vie en laissant échapper cette quatrième place qui lui semblait promise: "On se déplace encore une fois et c’est sûr qu’on ne sera pas favori. C’est un rôle qu’on connait, mais on a que ce qu’on mérite".

Favori, le Racing ne l’est sûrement pas si on se penche sur les statistiques. Sur les huit barrages disputés depuis leur instauration en 2010, sept fois les clubs qui se déplaçaient ont vu leur saison s’arrêter net. Une donnée chiffrée qui n’a pas échappé au coentraîneur Laurent Travers: "Cela fait 12% de chances de passer. Si en plus vous allez jouer à l'extérieur contre une équipe comme Toulouse qui a l'habitude d'aborder les phases finales, avec l'expérience et le talent de ses joueurs, on arrive à 8%. On a donc 92% de chances de le perdre", avance le technicien francilien, tout en ajoutant: "Contre Montpellier, nous avons été défaillants vis-à-vis de tous les ballons perdus. Si nous avons cette défaillance contre Toulouse, cela ne pardonnera pas car c’est aussi un de leurs points forts. Il sera très important de s’améliorer dans ce secteur, sinon le pourcentage diminuera encore". En quatre ans, seul Montpellier a franchi l’obstacle du barrage à l’extérieur. C’était lors de la saison 2010-2011 face au Castres olympique… de Laurent Travers et Laurent Labit. Les chiffres sont parfois têtus.

Joie Virgile LACOMBE et Jacques CRONJE  - racing metro biarritz - 12 avril 2014
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