Cette fois, Kockott s'est troué...
Héros de la finale l'an passé contre Toulon, le buteur du CO, Rory Kockott, n'a pas eu le même rayonnement notamment face aux poteaux (18-10). Les statistiques.
L'an passé, le demi de mêlée sud-africain de Castres, Rory Kockott, avait marqué les esprits en faisant basculer la finale en faveur des siens. Force est de constater que cette année, le numéro neuf tarnais n'a pas pesé autant sur la rencontre. Ou tout du moins pas de la façon qu'il aurait pu l'attendre. Dans son duel avec Jonny Wilkinson, le buteur anglais du RCT, il a souffert de la comparaison. Car si le métronome varois a aligné un très habituel "sans-faute" face aux poteaux, son vis-à-vis, lui, a dû se contenter d'un petit 40% de réussite (2/5). Trop peu pour aider les siens à décrocher le Bouclier de Brennus.
La conquête avait pourtant été propre
Car si le buteur ne s'est pas montré sous son meilleur jour, la conquête des (désormais anciens) champions de France en titre a été, elle, plus que satisfaisante. Une seule munition perdue en touche (94,1%) et une mêlée qui a résisté à celle du RCT (83,3%). Les hommes du duo Milhas-Darricarrère pourront également se targuer d'avoir inscrit le seul essai de la finale par l'intermédiaire de l'ailier écossais Max Evans. Une bien maigre consolation pour les Tarnais. Dans une finale particulièrement cadenassée, ce sont les Toulonnais qui ont su s'imposer. Pour la manière, on repassera, mais peu importe ce samedi soir...
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