Chavancy: "Avec un cœur comme ça, rien n'est impossible…"

Quel est votre sentiment après cette qualification pour les demi-finales ?

Henry CHAVANCY: Les statistiques ne nous donnaient pas beaucoup de chance. En plus on sortait d’une grosse contre performance à Montpellier (10-44, ndlr). Personne n’aurait misé un kopeck sur nous à part le groupe, un groupe de mecs avec de grosses coui…. C’est un véritable exploit mais on s’est tout de suite calmé dans les vestiaires car on sait que le plus dur arrive avec, dés vendredi prochain, le match face à Toulon.

La domination du Racing sur les fondamentaux a-t-elle été la clé votre victoire ?

H.C: Les "gros" ont fourni un match exceptionnel. J’aurais presque la prétention de dire que l’on a dominé le "grand" Stade toulousain dans ce secteur. Félicitations à tout notre pack qui a été très critiqué après Montpellier et qui a su relever la tête. C’est évident que quand on domine en conquête et que l’on est solide en défense, la vérité n’est pas loin. C’est juste dommage que l’on ait été aussi catastrophique en début de deuxième mi-temps même si cela nous a permis ensuite de démontrer que nous avions beaucoup de caractère pour repasser devant et tenir bon jusqu’au bout.

J'aimerai mieux que l’on parle de notre victoire que de la défaite du Stade toulousain

Avec notamment une grosse performance de Sexton…

H. C: Les grands joueurs sont toujours présents dans les grands rendez-vous et Jonathan a démontré qu’il était de cette trempe. Il a su concrétiser tout le travail de nos avants et de notre défense et sans lui cela aurait été sans doute plus compliqué (sourires).

Votre avis sur la fin de la série du Stade toulousain qui était toujours présent en demi-finale ces 20 dernières années ?

H.C: On a mis à mal le Stade toulousain sur son terrain et pas grand monde ne l’avait fait ces derniers temps et j’aimerais mieux que l’on parle de notre victoire que de la défaite du Stade toulousain. On a fait un gros match et je ne pense pas que quelqu’un pourra dire le contraire.

Justement, on sent votre équipe sereine et sûre de sa force. Jusqu’où peut-elle aller selon vous ?

H.C: Il reste deux matches et on n’a jamais été aussi proche, mais on va rencontrer le champion d’Europe et ça va être très compliqué. Je ne sais pas si Toulon sera plus dur que le Stade toulousain qui est une grande équipe. On ne sera pas favori face au champion d’Europe et au vice-champion de France, on connaît leurs qualités, mais avec un cœur comme ça rien n'est impossible.