Mach: "Parfois, on peut se planter…"

  • Brice Mach - castres - 12 octobre 2013
    Brice Mach - castres - 12 octobre 2013
Publié le Mis à jour
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De retour en club, Brice Mach revient sur son match raté face à l’Écosse avec l’équipe de France. Le talonneur évoque également la fin de saison alléchante qui attend le champion de France.

Avec le recul, quel est votre sentiment sur votre match avec le XV de France face à l’Ecosse ?

Brice MACH: J’assume toujours. Il y a un peu de tout. Un peu de manque de repères avec les sauteurs et des touches pas droite mais c’est ma responsabilité. J’assume complètement. Je ne change pas de discours même avec le recul.

Comment avez-vous vécu votre mise à l’écart pour le dernier match du tournoi face à l’Irlande ?

B.M: Forcément, ça fait mal mais comme on dit, il n’y a pas de bonheur sans douleur et ça ne m’a pas tué non plus. Après, il me tardait vraiment de revenir en club pour remettre les pendules à l’heure et pour démontrer à tout le monde que ce match était juste une petite erreur de parcours. Ça arrive, on n’est pas parfait, on est humain et parfois, on peut se planter…

Plus globalement, quel bilan tirez-vous de votre passage en équipe de France ?

B.M: Que du positif parce qu’avant d’arriver en équipe de France, on s’imagine plein de choses mais on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Maintenant, je sais ce que je dois faire. Je sais ce qu’il faut que je travaille pour y revenir. C’est que du bonus pour moi et ça va me permettre de continuer à progresser.

Je vais avoir la possibilité d’évacuer ma frustration

Avez-vous discuté avec Philippe Saint-André ou avec Yannick Bru ?

B.M: Oui avec Yannick Bru un petit peu. On a fait le débriefing après le match. Ce sont des choses qui arrivent dans la vie. C’est dommage que ça me soit arrivé à ce moment-là. Jusqu’à présent, c’est la première fois que ça m’arrive donc on ne va pas tirer la sonnette d’alarme. Au contraire, on va continuer à travailler pour éviter que cela se reproduise.

Le retour en club vous a-t-il fait du bien ?

B.M: Oui parce que j’ai retrouvé mes repères. Je vais avoir la possibilité d’évacuer ma frustration parce qu’être troisième talonneur pour l’Irlande après mon match face à l’Ecosse ne m’a pas permis de l’évacuer avant. Ce retour me fait du bien.

Cela signifie-t-il pour vous que votre histoire avec l’équipe de France est loin d’être terminée ?

B.M: Exactement, l’histoire commence à peine. Pour moi, c’est vraiment le début. J’ai commencé à écrire une petite page mais il faut vraiment continuer à écrire pour remplir le livre et ne pas le fermer. J’ai connu des péripéties dans ma vie qui font que je positive tout le temps donc il faut que je continue. Comme je disais précédemment, il n’y a pas de bonheur sans douleur. En ce moment, je suis dans la douleur, j’attends donc le bonheur…

Personne ne croyait en nous l’année dernière et cette année, c’est un peu pareil

Pour votre retour, Castres va affronter Brive ce week-end. Vous souvenez vous du match aller avec une cinglante défaite (34-0) ?

B.M: Oui, j’étais remplaçant mais je m’en souviens. Depuis, on a tourné la page. Il y a eu six qui sont passés entre-temps et on a connu d’autres péripéties. En ce qui nous concerne, notre objectif est d’être dans les six à la fin de la saison donc que notre adversaire soit Brive ou un autre, c’est un peu la même chose. Brive est une équipe difficile à manœuvrer qui a beaucoup de caractère. On va devoir être solide pour les contrer.

Le Castres olympique rentre désormais dans le sprint final, comment vivez-vous ses derniers moments de la saison ?

B.M: C’est vraiment très alléchant. Dans une carrière, on attend ces matchs avec beaucoup d’impatience. C’est le dernier sprint final. On attend ce moment de la saison pour préparer les phases finales et ce sont des moments dont on rêve tout le temps. On va tout faire pour éviter de se "claquer" avant la fin.

Pensez-vous que le Castres olympique peut à nouveau créer la surprise cette année ?

B.M: Oui je pense vraiment. En fait, je vais un peu répondre comme l’année dernière. Personne ne croyait en nous l’année dernière et cette année, c’est un peu pareil. De notre côté, on ne se pose pas de questions. On avance et on vit au jour le jour. Ce week-end, on affronte Brive et puis on ira à Biarritz. On va avancer petit à petit sans se poser de questions.

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