Le Racing enfonce un peu plus Castres dans la crise

  • Maxime Machenaud, le demi de mêlée du Racing, face à Castres
    Maxime Machenaud, le demi de mêlée du Racing, face à Castres
Publié le Mis à jour
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Nouvelle déception pour le CO qui s'est incliné à domicile face au Racing (9-14). Petit à petit, le champion 2013 s'englue dans la zone de relégation. Pour le Racing, ce succès le fait monter provisoirement sur le podium.

La timide embellie entraperçue lors des dernières sorties n'aura pas survécu à la trêve internationale. Le CO a chuté sur sa pelouse (9-14) contre un Racing-Metro qui a affiché bien plus de maîtrise et de puissance que son adversaire. Voilà bientôt deux ans que le public de Pierre-Antoine n'avait pas vu ses protégés s'incliner. C'était un soir de décembre 2012 contre le voisin toulousain. Castres a perdu contre le Stade français lors de la première journée (22-25), mais la rencontre se disputait à Béziers. Cette défaite (de trop pour les entraîneurs ?) plonge le CO au dernier rang de la classe.

Les Franciliens n'auront même pas eu besoin d'un buteur en réussite pour s'imposer. Car malgré un peu glorieux 3/9 face aux perches, coups de pied placés et drops inclus, Johan Goosen a tout de même maintenu les siens en tête pendant la majeure partie de la rencontre. De quoi permettre aux Racingmen de suivre à lettre leur plan de match, fait de jeu très restrictif mais terriblement efficace au près, et d'occupation du terrain au pied. Si les Castrais ont affiché leur solidité en mêlée et une belle résistance défensive, récupérant plusieurs ballons dans les rucks et ne cédant que sur une belle combinaison en touche conclue par Wenceslas Lauret (3-5, 22e), ils ont en revanche affiché moins de sérénité en phase offensive.

Le Racing sur le podium

Le constat a d'ailleurs été flagrant durant quatre-vingt minutes. Quand les Ciel et Blanc multipliaient consciencieusement les temps de jeu dans le camp adverse, les Tarnais concédaient quasi-systématiquement un turnover après avoir créé la première brèche. Yannick Caballero aura bien tenté de réveiller ses partenaires, Rémi Lamerat aura bien affiché toute sa hargne pour son retour de blessure, le CO ne s'est que trop peu approché de l'en-but francilien pour espérer mieux. Malgré le bonus offensif sauvé in extremis par une pénalité de Rory Kockott (80e+3), le voilà plus que jamais relégable. Et désormais sans joker à domicile. La deuxième partie de saison s'annonce pour le moins tendue.

Tout le contraire du Racing, qui met fin à une série de quatre défaites consécutives à l'extérieur. Et qui a profité de la blessure rapide de Richie Gray pour confirmer, devant son dauphin, son statut de meilleure équipe du Top 14 dans le secteur de la touche. Portés par un Alexandre Dumoulin aussi tranchant que lors de ses sorties sous le maillot du XV de France, au contraire d'un Teddy Thomas sevré de ballons, les hommes de Laurent Travers et Laurent Labit confortent leur place dans le haut du tableau. Ils dormiront même sur le podium, en attendant la rencontre du voisin parisien ce dimanche contre Brive.

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