La Rochelle: "Un sale goût dans la bouche" à s'enlever

  • Jean-Pascal Barrraque, ouvreur ou centre rochelais
    Jean-Pascal Barrraque, ouvreur ou centre rochelais
  • Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
    Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
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Les Rochelais, mécontents de la défaite concédée à Oyonnax lors de la 11e journée, doivent une nouvelle fois rebondir. La manière, elle, sera scrutée.

Le staff rochelais a profité des quelques jours de repos pour "évacuer" la défaite de la 11e journée a Oyonnax (37-9) afin de repartir avec des idées claires. L’entraîneur en chef Patrice Collazo a pu, avec son homologue en charge des arrières Xavier Garbajosa et le préparateur physique Michele Colosio, planifier les contenus des entrainements à venir et penser à réajuster certains des temps de la semaine dont l’annonce aux joueurs du groupe retenu pour les matches - qui se fera dorénavant plutôt. Après un stage de quatre jours dans l’ile d’Oléron, les Rochelais ont retrouvé Marcel-Deflandre lundi dernier, ainsi que de nouveaux vestiaires, appréciés par une très large majorité de l’effectif.

Toute cette semaine, les Rochelais, douzièmes avec 19 points, ont préparé la réception de Bayonne, dixième avec deux points de plus. L’objectif, c’est encore le centre originaire de Besançon, Charles Bouldoire, 21 ans, formé à la brise de l’Atlantique, qui le résume le mieux: Repasser devant au classement. Bien que rajeunie il y a un mois lors du match de la seconde journée de Challenge Cup (victoire maritime 25-13), l’équipe bayonnaise reste pour Patrice Collazo du même acabit, c’est-à-dire une formation très en place, et performante en conquête et en défense.

Collazo: "On prend cher sur nos trous d'air"

Continuer d’avancer. Ce message, c’est celui qui occupe les esprits dont celui de l’historique troisième ligne Nicolas Djebaïli - il n’a connu que ce club -. Il a encore un sale goût dans la bouche, pas agréable, celui de la défaite à Oyonnax lors de la précédente journée (cinq essais encaissés, aucun de marqué). Je n’ai pas reconnu l’équipe, dit-il, pointant le doigt sur les carences de la caravelle rochelaise. On ne pourra pas se sauver sans prendre de points à l’extérieur. Bayonne, c’est donc une étape (importante) vers cet objectif qu’ils se sont fixés. Il a fallu recadrer, mettre les choses à plat entre nous afin que l’on cesse d’avoir un visage différent à l’extérieur que celui affiché à domicile, explique l’expérimenté Djebaïli qui aura 35 ans fin janvier.

On prend cher sur nos trous d’air, renchérit Collazo. S’il juge son équipe ni en retard, ni en avance dans un championnat ouvert, il ne peut se satisfaire de la dernière copie. Conscient que gagner à l’extérieur s’apprend, se construit, citant les promus de la saison passée Oyonnax et Brive qui ont eu besoin de temps pour s’imposer hors de leurs bases, il attend aussi de son équipe qu’elle soit capable de bien se tenir contre Bayonne. Il faut dire que La Rochelle cumule déjà 17 cartons jaunes depuis le début du championnat.

Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
Patrice Collazo, l'entraîneur en chef de La Rochelle
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