Rougerie: "Ça fait un petit moment que je travaille pour essayer de rattraper les copains"

Comment vous sentez-vous au moment de faire votre retour à la compétition, après plus d’un mois et demi d’absence pour une blessure à un coude ?

Aurélien ROUGERIE: J’ai eu la chance dans mon malheur de me blesser pendant la période du Tournoi des 6 Nations, avec quelques weekends sans match de Top14, donc ça m’a permis de travailler correctement. Normalement, ça devrait aller, j’ai l’autorisation du staff médical. Ça fait un petit moment que je travaille pour essayer de rattraper les copains, en termes fonctionnel pour mon bras, et physiquement pour avoir un peu de rythme, mais c’est ce qui devrait me manquer un peu...

La réception de Bayonne est programmée entre deux matches du Tournoi. Dans le contexte actuel, avec le retour d’internationaux meurtris, est-ce un match délicat à préparer ?

A.R: C’est toujours délicat mais on a l’habitude de ce genre de situations, doublons ou pas. On essaie de faire vivre le groupe sans les internationaux. On essaie de tenir notre cap, et quand ils reviennent on est contents de les revoir et ils reprennent le bateau en route.

Votre nom a circulé avant l’annonce du dernier groupe France. Avez-vous eu des contacts avec le staff de l’équipe de France ?

A.R: Non, je n’ai pas eu de contacts.

Je ne crois pas qu’il faille s’inquiéter pour les Bleus

Comment analysez-vous la situation de l’équipe de France ?

A.R: C’est un peu la sinistrose parce que les résultats ne sont pas là. On connaît ça en club, quand on ne gagne pas c’est toujours délicat. On a les médias sur le dos, on ne peut pas travailler sereinement donc ce n’est pas forcément facile, mais il ne faut pas se laisser abattre, continuer à faire le dos rond et bosser. Il y aura des jours meilleurs.

Avez-vous compris la sortie de Philippe Saint-André après la défaite face au Pays de Galles ?

A.R: Oui, c’est la sortie d’un compétiteur, d’un mec qui a envie d’avoir des résultats, de gagner à l’approche d’une grande compétition comme l’est la Coupe du monde. C’est évidemment compréhensible, mais il faut travailler. Je ne crois pas qu’il faille s’inquiéter. On verra…