Azam: "Les arbitres français devraient aller aider leurs collègues argentins…"

  • Olivier Azam, l'entraîneur des avants lyonnais
    Olivier Azam, l'entraîneur des avants lyonnais
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Remonté contre l’arbitrage de l’Argentin Francisco Pastrana, l’entraineur du Lou Olivier Azam n’a pas hésité non plus à pointer du doigt les insuffisances de son équipe depuis le début de la saison. Mais il retient tout de même la belle réaction de ses joueurs, ce samedi soir, face à Bayonne (24-19)…

Que retenez-vous de ce match contre Bayonne ?

Olivier AZAM: La victoire. On avait demandé aux joueurs de l’envie, du courage et de la solidarité… Bref de montrer un autre visage que celui de la semaine dernière et ils l’ont fait. Ça n’a pas été simple car il y a eu beaucoup de choses approximatives de notre part.

Quel bilan dressez-vous de ce premier bloc ?

O.A: Il faut attendre pour tirer des conclusions mais on a reçu quatre équipes mal classées et on a gagné. A l’extérieur par contre, on n’a pas été performants. Je pense aussi que notre attaque n’est pas au niveau. On est bons en touches depuis le début du championnat mais on a souffert en mêlée aujourd’hui. Même si je pense que la domination de Bayonne dans ce secteur est plus la faute de l’arbitre…

Je ne me plaindrai plus de l’arbitrage français à l’avenir

Comment ça ?

O.A: Quand le pilier droit (de Bayonne) est en travers en mêlée et que ce n’est pas sanctionné par l’arbitre (l’Argentin Francisco Pastrana NDLR), que voulez-vous que notre gaucher fasse ? Je ne me plaindrai plus de l’arbitrage français à l’avenir. En fait, on a de très bons arbitres en France, qui devraient d’ailleurs aller aider leurs collègues argentins dans l’arbitrage…

Le Lou est-il dans les temps pour se maintenir ?

O.A: On aurait pu ramasser au moins deux points de plus par rapport aux physionomies des matchs. On va recevoir les gros pendant l’hiver, il faudra être meilleur. Le niveau affiché n’est pas suffisant pour moi. J’espère aussi qu’on aura plus de joueurs valides dans le paquet d’avants car, pour l’anecdote, on a travaillé les touches avec l’analyste vidéo…

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