A Castres, place désormais au chantier

Une défaite d'entrée à " domicile " (en fait délocalisé à Béziers), quatorze journées passées en position de relégable (dont 10 lanterne rouge) et un maintien acquis à l'avant-dernière journée, le moins que l'on puisse dire, c'est que Castres n'a pas passé une saison des plus tranquilles. Finalistes l'an passé, les Tarnais sont passés très près d'entrer dans l'histoire comme les premiers à descendre l'année suivante.

Une fois le soulagement passé, on doit certainement penser à la saison prochaine du côté du Tarn en se disant que cela promet de ne pas être de tout repos. Notamment car au niveau du staff, énormément de choses vont bouger. L'arrivée de Christophe Urios en qualité de manager général constitue déjà un gros changement. L'ancien talonneur du CO entre 1990 et 1999 a réalisé de véritables prouesses à la tête d'Oyonnax. A Castres, il débarque avec ses actuels adjoints Frédéric Charrier et Joe El Abd.

Castres va prendre des couleurs oyonnaxiennes

Actuellement en poste, David Darricarrère devrait donc quitter le club tarnais à l'instar de Mauricio Reggiardo, arrivé en février pour conduire la mission survie des Castrais dans l'élite. Le CO s'apprête à tourner une nouvelle page. On le sait, l'ouvreur Rémi Tales va partir en direction du Racing. Pour le reste, on ne devrait pas assister à une fuite des talents. Et quelques Oyonnaxiens vont suivre leur manager à l'image de Benjamin Urdapilleta, redoutable buteur, et probablement du pilier Antoine Tichit.

Bref, vous l'aurez compris, au vu de la saison peu reposante et des nombreux changements qui vont intervenir au sein du club, le chantier s'annonce colossal pour Christophe Urios et ses hommes. Surtout que du côté des dirigeants, on espérera que l'ancien gourou de l'USO parvienne à tirer le meilleur de son groupe, comme il a su le faire à la tête du club de l'Ain, invité surprise des phases finales.