Burban: "On ne va pas à Bayonne pour visiter la Côte…"

  • Antoine Burban, le troisième ligne du Stade français
    Antoine Burban, le troisième ligne du Stade français
  • Gonzalo Quesada, le manager du Stade français
    Gonzalo Quesada, le manager du Stade français
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En déplacement à Bayonne samedi (18h30), le Stade français, leader du Top 14, doit rebondir après une défaite à domicile contre Oyonnax. Pour Antoine Burban, désigné capitaine, Paris a grillé un beau joker.

Le mal de tête provoqué par l’US Oyonnax hante-t-il toujours les esprits parisiens ? Trois semaines après sa première défaite à Jean-Bouin (13-15) devant les joueurs du Haut-Bugey, le Stade français entame le dernier sprint de la saison embarrassé par ce couac de la 17e journée et la récente suspension (10 semaines) de son deuxième-ligne Pascal Papé. Pour un leader du Top 14 (à égalité de points (51) avec le Rugby Club Toulonnais, ndlr), la sérénité n’est pas flagrante. C’est un très mauvais résultat pour nous après un super début de saison, souffle le troisième-ligne Antoine Burban, désigné capitaine pour affronter l’Aviron bayonnais (samedi, 18h30). Ça ne gâche pas tout mais on s’est grillé un beau joker. Ils ont fait le match qu’il fallait pour venir nous battre. On est passé au travers. Bravo à eux. Maintenant, pour être sûr d’être dans les six à la fin de la saison, on doit faire un résultat à l’extérieur. On va tout faire pour que ce soit dès ce week-end à Bayonne même si ça s’annonce très difficile.

Il faut se griller physiquement (Burban)

Outre l’absence de Pascal Papé, les Parisiens devront s’époumoner sur la pelouse de Jean-Dauger sans leur leader charismatique Sergio Parisse, laissé au repos. C’est un mal pour un bien, souligne Burban. Ce sera peut-être plus dur pour nous sur ce match mais il sera en meilleure forme sur la fin de saison. On sait à quel point ce sera important. Mais dans ce contexte fragile, pas question de céder à la panique. C’est compliqué actuellement pour nous mais on essaye de rester sur notre philosophie et nos objectifs de début de saison, explique le Directeur Sportif Gonzalo Quesada.

Gonzalo Quesada, le manager du Stade français
Gonzalo Quesada, le manager du Stade français

On entre dans cette période où l’on sait qu’il faudra être serein, lucide et très solidaire. Ça nous a mis beaucoup de temps pour construire notre confiance. Mais on le dit depuis le début, on connaît nos limites. On sait qu’on n’est pas la meilleure équipe du Top 14. Mais on ne va pas perdre notre petite flamme de plaisir. C’est ce qui nous anime et nous permet de garder cet état d’esprit en profitant au maximum sans se rajouter de stress.

On sait qu’on n’est pas la meilleure équipe du Top 14 (Quesada)

Si d’un point de vue comptable, une défaite à Bayonne ne constituerait pas un préjudice fondamental (Paris a 12 points d’avance sur le septième, Montpellier, ndlr), elle entamerait en revanche le capital confiance des joueurs. C’est certain qu’on a besoin de se rassurer, insiste Antoine Burban que se méfie plus particulièrement de la mêlée basque mijotée par Patricio Noriega. Elle nous avait mis en difficulté au match aller (34-29). Patricio nous connaît tous par cœur. Mais pour décrocher un second succès en terre basque depuis l’instauration du Top 14 lors de la saison 2005-2006 (le Stade français n’est venu s’imposer qu’une seule fois à Jean-Dauger en neuf rencontres. C’était le 29 mars 2008, 36-14, ndlr), la recette miracle est bien connue. Ça va être du combat, du combat, martèle Burban. Il faut se griller physiquement. On a fait une semaine de préparation vraiment intense. Derrière, on aura le temps de se reposer. On ne va pas à Bayonne pour visiter la Côte

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