Denos: "Comme Guy Roux, on joue le maintien"

  • Florian Denos, l'arrière d'Oyonnax
    Florian Denos, l'arrière d'Oyonnax
  • Florian Denos à l'entraînement. Photo: Julien Plazanet - Février 2015
    Florian Denos à l'entraînement. Photo: Julien Plazanet - Février 2015
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Formé à Toulouse, Florian Denos affronte justement ce vendredi le Stade toulousain, en match d’ouverture de la 19e journée du Top 14. Un succès et les Oyomen passeraient un week-end assez serein. Mais pour l’arrière d’Oyonnax, pas de place à "l’enflammade", l’heure est à la modestie et au travail.

Revenons sur l’après-Castres, cette victoire vous a fait énormément de bien...

Florian DENOS: Forcément on l’a bien vécu, après un match aussi réussi. On a loupé quelques occasions de marquer des essais et de prendre le score un peu plus largement et on aurait évité de se faire un peu peur à la fin, mais l’après-Castres s’est bien passé. On a eu une coupure et on est parti en stage de cohésion (à Hauteville pour les Olympiades, ndlr) pour souder encore plus le groupe. Cette semaine, tout se passe bien. On est contents de ce que l’on a pu produire à l’entraînement.

On parle beaucoup d’Oyonnax, mais vous, dans quel "championnat" estimez-vous être?

F.D: On est toujours dans le championnat du maintien. On ne joue pas une "Guy Roux" mais on sait que c’est tellement difficile, qu’il y a beaucoup d’équipes qui veulent gagner à l’extérieur. Les matchs sont vraiment difficiles, chaque rencontre est différente. On ne va pas dire n’importe quoi. Pour l’instant, on est conscients de ce qu’on a fait, de ce qu’on a manqué et de ce qu’on a réussi aussi durant la saison. On sait très bien qu’une victoire peut nous amener un peu plus haut mais une défaite peut aussi nous replonger dans le maintien, plus profond. Pour l’instant on a un peu de marge sur les 13e et 14e places mais le plus important, c’est de continuer à avancer comme on l’a fait ces derniers mois.

Pour l’instant, le groupe a décidé que l’on jouait le maintien

Le fait que l’on vous prête des ambitions qui ne sont peut-être pas les vôtres, cela ne vous dérange t-il pas?

F.D: Oui les gens nous donnent des ambitions mais le plus important, c’est l’ambition du groupe et c’est ce que le groupe veut faire ensemble. Pour l’instant, le groupe a décidé que l’on jouait le maintien. On verra à la fin du mois de mars où on en sera, en fonction des matchs que l’on aura fait. À ce moment là, on pourra faire un point mais pour l’instant c’est le maintien, et au minimum deux victoires.

Florian Denos à l'entraînement. Photo: Julien Plazanet - Février 2015
Florian Denos à l'entraînement. Photo: Julien Plazanet - Février 2015

Et on imagine que vous vous plaisez dans cette situation, où la pression est peut-être moins importante que pour d’autres équipes?

F.D: Par rapport à ce que l’on a vécu l’année dernière, c’est sur que l’on préfère être à cette position et puis je pense qu’il y a quelques équipes qui sont derrière nous qui aimeraient être à notre place. Forcément. Mais le plus important, ce n’est pas ce que l’on a fait mais ce que l’on fera. Là, on a un match hyper important contre Toulouse. C’est une équipe qui peut gagner n’importe où, qui a des joueurs de niveau international à chaque poste donc c’est une équipe qui est très très solide et qui, quand elle a envie de gagner quelque part, peut le faire. Il va falloir que l’on soit très très fort sur notre jeu et il ne faudra rien lâcher pendant 80 minutes.

C’est un adversaire qui a l’air d’avoir mis ses problèmes de début de saison loin derrière lui!

F.D: Avec les joueurs qu’ils ont, c’était sûr qu’ils allaient relever la tête et puis ils ont beaucoup d’orgueil et de fierté. Ils sont revenus dans les qualifiables et ils ne vont pas vouloir lâcher cette place parce que l’on sait aussi très bien qu’une défaite peut vous sortir des qualifiables, comme une victoire peut vous y faire rentrer. Leur objectif, c’est de faire les phases finales et il faut qu’ils gagnent encore à l’extérieur pour y arriver. On sait à quoi s’attendre et on sait que cela va être un match avec beaucoup d’intensité, beaucoup d’enjeux mais c’est un match que l’on attend.

On s'était presque surpris nous-mêmes mais c’est du passé

Le match aller, vous y pensez encore? Il vous reste en travers de la gorge?

F.D: On n’y pense pas forcément. C’est sûr que c’est un match que l’on aurait voulu gagner. On s’était donné les moyens de le gagner, on avait fait vraiment un très très bon match. On s’était presque surpris nous-mêmes, mais c’est du passé. Maintenant il faut regarder devant et non plus derrière.

Du passé? Mais on ne se sert pas de ce match pour justement voir ce qui avait marché face à ce même adversaire?

F.D: On a regardé deux ou trois clips vidéos mais ce n’est pas en ressassant que l’on aurait du gagner à Toulouse que cela va nous apporter quelque chose. Ce sont les choses concrètes qui vont nous faire avancer. Regarder la vidéo et revoir des situations qui ont bien fonctionnées, ou pas, peut nous apporter mais ce n’est pas en se disant que la dernière action... ou qu’un essai... ou qu’un machin... Cela ne sert à rien.

Si vous arrivez à battre Toulouse, ce serait quand même pas mal pour la fin de saison!

F.D: Oui ce sera toujours pas mal pour le maintien... Sincèrement, toutes les équipes reçoivent et se déplacent quatre fois donc cela peut aller très vite dans un sens comme dans un autre. On commence par une réception et c’est sûr qu’une victoire nous fera avancer un peu plus vers le maintien. On a trois matchs durant le mois de mars et c’est à la fin de ces trois matchs là que l’on fera les comptes, et que l’on verra ce que l’on veut faire.

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