Oyonnax n'est vraiment plus loin de la qualification

  • La joie de Jody Jenneker (Oyonnax) - 25 avril 2015
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  • Benjamin Urdapilleta, héros d'Oyonnax face au Racing
    Benjamin Urdapilleta, héros d'Oyonnax face au Racing
Publié le Mis à jour
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En s'imposant contre le Racing (21-16), Oyonnax a affirmé un peu plus sa position dans le groupe des qualifiables. L'USO n'est plus qu'à un point du Racing, qui a bien cru l'emporter en toute fin de match...

Laurent Labit visait particulièrement juste lorsqu'il a défini dans la semaine Oyonnax comme un candidat pour les phases finales et pour le titre. En ce qui concerne le Bouclier de Brennus, il faudra peut-être attendre un peu avant de s'enflammer, mais cela commence à sentir très très bon les playoffs pour l'USO, vainqueur du Racing ce samedi (21-16). Une victoire obtenue un peu dans la confusion, après un essai refusé à Maxime Machenaud après la sirène, mais qui récompense les efforts des Oyomen, plus disciplinés dans l'ensemble. Les Ciel et Blanc repartent toutefois avec un bonus défensif qui leur permet de rester devant leurs adversaires du jour.

"Pour éteindre le feu", Patrick Péchambert a accédé à la demande des joueurs de Christophe Urios, qui réclamaient un tirage de maillot en sortie de mêlée sur Olivier Missoup lors de l'ultime action, empêchant selon eux l'ancien Toulonnais de défendre sur Machenaud. C'est un autre feu qu'il a attisé, celui de la colère des Racingmen, médusés de voir l'essai de l'égalisation (avant transformation) leur être refusé. Quelques minutes après le coup de sifflet final, Laurent Travers est même allé dans le bureau des arbitres pour partager sa frustration. Une décision qui fera débat puisqu'elle change complètement la donne des deux clubs pour la fin de saison. Pas vraiment celle du match, en revanche, les Oyomen ayant globalement mérité un succès construit après une entame difficile.

Comme à l'aller, Urdapilleta met le Racing à genoux

Solide en défense, les partenaires de Dimitri Szarzewski ont eu plus de mal à garder leur sang-froid. Une discipline défaillante dont s'est délectée Benjamin Urdapilleta. Au pied, l'Argentin s'est régalé, offrant le même récital qu'à Colombes: six pénalités (11e, 29e, 47e, 51e, 65e, 72e) et un drop (68e), soit l'intégralité des points de son équipe. À rajouter à son actif, en bonus, dix minutes au frigo pour son compatriote Juan Imhoff (68e), auteur d'un essai également litigieux en début de match (5e), pour lui avoir soulevé ses appuis. Si le Racing ne reçoit pas lors des barrages, il connaît déjà le nom de son bourreau. En face, Maxime Machenaud, pas très heureux dans ses choix dans le jeu courant mais qui a réussi ses quatre tentatives au pied (6e, 8e, 56e, 76e), aurait pu être une nouvelle fois le héros francilien. La vidéo en a décidé autrement, elle qui aurait aussi pu conduire M.Péchambert à sortir le carton sur Jenneker, qui a écrasé la cheville de Ben Arous, sorti quelques secondes plus tard. Il ne donnera qu'une simple pénalité au Racing, au grand dam des Ciel et Blanc.

Benjamin Urdapilleta, héros d'Oyonnax face au Racing
Benjamin Urdapilleta, héros d'Oyonnax face au Racing

Auteur d'une première partie de saison très réussie, le Racing a clairement baissé de régime depuis février. Il reste toutefois maître de son destin pour accueillir un barrage, avec deux réceptions lors des trois dernières journées, dont la prochaine, capitale, du Stade français, dans le derby d'Ile-de-France. Une occasion unique de passer devant le voisin francilien et de retrouver le top 4. Pour Oyonnax, la belle histoire se poursuit, et ne devrait pas s'arrêter à l'issue de la vingt-sixième et dernière journée.

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